Dans un communiqué envoyé à la presse ce mercredi soir, l'association EPLP déplore les approximations et les "fausses vérités" assénées dans le résumé du rapport publié par Newrest. Martine Cornaille demande donc de la transparence et souhaite la communication du rapport dans son intégralité.
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Alinéa par alinéa, l'association Ensemble pour la planète démonte les arguments avancés par la société de restauration Newrest publiés ce mardi.
Ecoutez sa présidente, Martine Cornaille interviewée par Angélique Souche
Un laboratoire pas si indépendant ?
Page 1 Alinéa 2: "le laboratoire EUROFINS entretient des liens étroits avec Newrest France. (...)
Alinéa 3: le but affiché de Newrest est clairement la "reprise de l'activité dans les meilleurs délais".
Alinéa 4 : une analyse qui ne révèle pas de pathogène ou de toxine ne permet pas de conclure à l'absence de TIAC
Extrait : En effet, les échantillons analysés représentent une infime proportion de la préparation (80 g sur des centaines de kg). Or dans un milieu solide, la contamination est quasiment toujours hétérogène (au contraire d'un milieu liquide).
Ainsi, une faute d’hygiène en cuisine centrale ne se répercute jamais sur l’ensemble de sa production et n’impacte jamais à 100% les cantines des écoles servies ! Prétendre le contraire démontre l’absence totale de connaissances élémentaires en microbiologie alimentaire.
Seule une analyse positive révélant la présence de germes permet d'être affirmatif. En l’absence des germes de TIAC dans les plats témoins, la seule présence en grand nombre des germes dits « témoins d’hygiène » (la flore mésophile) désigne les fautes d’un professionnel et oriente les responsabilités sur lui.
C'est ainsi que les autorités de contrôle de métropole raisonnent.
NB : L’ANSES établit elle-même que dans les cas de TIAC à Bacillus, ce germe et sa toxine sont le plus souvent suspectés mais jamais identifiés/confirmés à 100%: https://www.anses.fr/fr/system/files/MIC2011sa0116Fi.pdf
page 2- Alinéa 1 : Vers plus de transparence
EPLP espère que les « recommandations » de l’expert privé et celles du SIVAP coïncident. L'association demande donc la communication du rapport remis à Newrest ainsi que de l’ensemble des pièces support ayant conduit à son établissement.
L’association exige de l’entreprise qu’elle fournisse les preuves matérielles qui exonérerait sa responsabilité dans les multiples épisodes d’intoxication alimentaires."Newrest doit toujours fournir les preuves de son innocence"
Ecoutez sa présidente, Martine Cornaille interviewée par Angélique Souche
Un laboratoire pas si indépendant ?
Page 1 Alinéa 2: "le laboratoire EUROFINS entretient des liens étroits avec Newrest France. (...)
Alinéa 3: le but affiché de Newrest est clairement la "reprise de l'activité dans les meilleurs délais".
Alinéa 4 : une analyse qui ne révèle pas de pathogène ou de toxine ne permet pas de conclure à l'absence de TIAC
Extrait : En effet, les échantillons analysés représentent une infime proportion de la préparation (80 g sur des centaines de kg). Or dans un milieu solide, la contamination est quasiment toujours hétérogène (au contraire d'un milieu liquide).
Ainsi, une faute d’hygiène en cuisine centrale ne se répercute jamais sur l’ensemble de sa production et n’impacte jamais à 100% les cantines des écoles servies ! Prétendre le contraire démontre l’absence totale de connaissances élémentaires en microbiologie alimentaire.
Seule une analyse positive révélant la présence de germes permet d'être affirmatif. En l’absence des germes de TIAC dans les plats témoins, la seule présence en grand nombre des germes dits « témoins d’hygiène » (la flore mésophile) désigne les fautes d’un professionnel et oriente les responsabilités sur lui.
C'est ainsi que les autorités de contrôle de métropole raisonnent.
NB : L’ANSES établit elle-même que dans les cas de TIAC à Bacillus, ce germe et sa toxine sont le plus souvent suspectés mais jamais identifiés/confirmés à 100%: https://www.anses.fr/fr/system/files/MIC2011sa0116Fi.pdf
Donc NUL NE PEUT DIRE que les résultats mis en avant par l’industriel le disculpent.
page 2- Alinéa 1 : Vers plus de transparence
EPLP espère que les « recommandations » de l’expert privé et celles du SIVAP coïncident. L'association demande donc la communication du rapport remis à Newrest ainsi que de l’ensemble des pièces support ayant conduit à son établissement.
S'agissant des Bacillus cereus, nous souhaitons savoir exactement ce qui a été analysé et ce qui a été « négligé ». Nous aimerions notamment disposer des résultats d’analyse concernant les saucisses à la squash (production La Française) nageant dans la sauce coco incriminée –sans preuve à ce jour- par les « autorités »