Pour 210 846 électeurs de Nouvelle-Calédonie, le dimanche de Fête des mères sera aussi le moment de renouveler les représentants français au Parlement européen. Alors que la campagne officielle s'achève, voici les raisons de s'intéresser à ce qui semble, à tort, une lointaine institution.
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Vous n’avez pas suivi la campagne des européennes ? Même si elle se termine, il n’est pas trop tard pour se renseigner sur les enjeux, les candidats et l’intérêt d’aller voter «même» depuis la Calédonie.
Topo général avec Sheïma Riahi.
Il dressait son bilan dans le journal télévisé du 20 mai.
• Martine Cornaille figure en vingtième position sur la liste «Urgence écologie» de Dominique Bourg. C'est l'ex-présidente de l’association environnementale Ensemble pour la planète, candidate malheureuse aux provinciales avec son parti ACT.
Ecoutez-la au téléphone d’Angélique Souche.
• Sacha Bénisti, ancien suppléant de Gaël Yanno aux législatives de 2017, apparaît en 43e place sur la liste «Union de la droite et du centre» de François-Xavier Bellamy.
Ecoutez-le au micro de Malia Noukouan.
• Bruno Van Peteghem ne vit plus sur en Calédonie depuis bien longtemps. Mais le nom du célèbre opposant à Jacques Lafleur, et militant écologiste, y fait toujours écho. Il est dernier de la liste «Envie d’Europe écologique et sociale» de Raphaël Glucksmann.
• Certains mouvements font localement campagne pour une liste sans qu’y figurent des Calédoniens.
Ecoutez Bianca Hénin du Rassemblement national, au téléphone d’Angélique Souche.
Ecoutez Michel Hanocque de l'UPR, au téléphone d’Angélique Souche.
Le FLNKS appelle les Calédoniens «à participer aux votes des élections européennes du 26 mai prochain et à porter leurs voix sur les listes conduites par des candidats de gauches et notamment la liste dans laquelle figure Younous Omarjee, le député européen sortant de la Réunion».
Quant au parti Tous Calédoniens de Pascal Vittori, il oriente vers l'Union de la droite et du centre.
Eléments de réponse avec Alexandre Rosada et Gaël Detcheverry.
Un reportage d'Isabelle Braouet et Nicolas Fasquel.
Le point avec Brigitte Whaap et Cédric Michaut.
La Nouvelle-Calédonie, la Polynésie ou Wallis et Futuna ont un statut associé au sein de l'Europe. Ils font partie, comme Pitcairn, des PTOM, les «Pays et territoires d'outre-mer». Un statut qui est appelé à évoluer.
Les explications de Thérèse Waïa et Carawiane Carawiane.
79 euro-députés à renouveler
Deux semaines après les provinciales, les bureaux de vote vont reprendre du service. Alors que les institutions calédoniennes sont encore en train de se mettre en place, il faut aussi participer au renouvellement du Parlement européen. Il n’y aura qu’un tour, le 26 mai, pour désigner les 79 représentants de la France les cinq prochaines années, qui seront 74 à siéger tout de suite. Les cinq autres entreront en jeu après le Brexit.Topo général avec Sheïma Riahi.
Maurice Ponga s'en va
Notre euro-député pendant dix ans s’appelait Maurice Ponga, élu en 2009 et réélu en 2014 pour la circonscription outre-mer, membre du groupe PPE.Il dressait son bilan dans le journal télévisé du 20 mai.
Une seule circonscription
Entre six et onze listes étaient dans la course aux provinciales ? Elles sont 34 à courtiser les voix de l’électorat européen ! Avec une différence de taille, par rapport à l’édition 2014: le retour à une circonscription unique au lieu de huit circonscriptions inter-régionales. Autrement dit, pas de représentant spécifique du Pacifique, les candidats ultramarins se trouvent sur des listes à l’échelle de la Nation.La campagne en Calédonie
Parmi ces ultramarins candidats aux européennes, au moins trois Calédoniens.• Martine Cornaille figure en vingtième position sur la liste «Urgence écologie» de Dominique Bourg. C'est l'ex-présidente de l’association environnementale Ensemble pour la planète, candidate malheureuse aux provinciales avec son parti ACT.
Ecoutez-la au téléphone d’Angélique Souche.
• Sacha Bénisti, ancien suppléant de Gaël Yanno aux législatives de 2017, apparaît en 43e place sur la liste «Union de la droite et du centre» de François-Xavier Bellamy.
Ecoutez-le au micro de Malia Noukouan.
• Bruno Van Peteghem ne vit plus sur en Calédonie depuis bien longtemps. Mais le nom du célèbre opposant à Jacques Lafleur, et militant écologiste, y fait toujours écho. Il est dernier de la liste «Envie d’Europe écologique et sociale» de Raphaël Glucksmann.
• Certains mouvements font localement campagne pour une liste sans qu’y figurent des Calédoniens.
Ecoutez Bianca Hénin du Rassemblement national, au téléphone d’Angélique Souche.
Ecoutez Michel Hanocque de l'UPR, au téléphone d’Angélique Souche.
Le FLNKS appelle les Calédoniens «à participer aux votes des élections européennes du 26 mai prochain et à porter leurs voix sur les listes conduites par des candidats de gauches et notamment la liste dans laquelle figure Younous Omarjee, le député européen sortant de la Réunion».
Quant au parti Tous Calédoniens de Pascal Vittori, il oriente vers l'Union de la droite et du centre.
Où trouver les bulletins
A noter que l'ensemble du matériel électoral n'est pas disponible en Calédonie, certaines listes n'ont pas fait parvenir leurs bulletins et leurs professions de foi, tandis que de nombreuses affiches ne sont pas placardées. Mais il est quand même possible de voter pour elles. Retrouvez ici les listes qui ne sont pas représentées et la façon d'y remédier.210 846 électeurs et 80 ressortissants européens
Particularité des européennes, c'est le scrutin qui permet au plus grand nombre d'aller voter. Pas de corps électoral restreint, il est même ouvert aux étrangers du moment qu'ils sont ressortissants de l'UE. La Calédonie en décompte 80. Mais comment participer à l'élection des représentants de son pays quand on a une double nationalité ? Faut-il choisir entre les deux pays ?Eléments de réponse avec Alexandre Rosada et Gaël Detcheverry.
Abstention élevée
Les européennes mobilisent peu les électeurs calédoniens, dont le taux de participation a été d'environ 27 % en 2014. Et même les électeurs ultramarins dans leur ensemble.Rencontre avec les «Erasmus»
Chaque année, soixante à 80 jeunes Européens bénéficient du programme de mobilité Erasmus au sein de l'université de la Nouvelle-Calédonie. Rencontre avec Klara, 23 ans, originaire de la République tchèque, et Lena, Allemande.Un reportage d'Isabelle Braouet et Nicolas Fasquel.
Ces fonds à 3,6 milliards
Les fonds européens de développement débloqués en faveur de la Nouvelle-Calédonie sont estimés à 3,6 milliards CFP pour la période 2017-2020. Des sommes surtout consacrées à l'emploi et l'insertion professionnelle. L'Europe alloue aussi des fonds pour le développement régional, dont la Calédonie bénéficie tout comme trois autres territoires ultramarins du Pacifique.Le point avec Brigitte Whaap et Cédric Michaut.
La Calédonie, un «PTOM»...
La Nouvelle-Calédonie, la Polynésie ou Wallis et Futuna ont un statut associé au sein de l'Europe. Ils font partie, comme Pitcairn, des PTOM, les «Pays et territoires d'outre-mer». Un statut qui est appelé à évoluer. Les explications de Thérèse Waïa et Carawiane Carawiane.
Les informations officielles à retrouver sur le site dédié.