Le nouveau parti présentera des candidats au moins dans les quatre communes de l'agglomération de Nouméa. Après sa percée des provinciales, l'Eveil Océanien veut prendre sa place dans le paysage politique calédonien.
« Nous avons créé des comités locaux dans les communes de Païta, le Mont-Dore, Nouméa et Dumbéa » indique Milakulo Tukumuli, le président du parti. « Très prochainement, nous allons en constituer dans les autres communes, dans le Nord de la province Sud et pourquoi pas dans le Nord ».
Le président reconnaît volontiers que son parti n’a ni structures, ni expérience. Aujourd’hui, il se met en ordre de campagne avec un comité directeur réduit à dix au lieu de cinquante pendant les provinciales.
L’Eveil océanien ne se prononce pas en revanche sur le prochain référendum estimant que chaque électeur du parti a « le droit de choisir lui-même quel type de société il doit choisir, indépendance ou rester dans la France. Nous ne donnerons pas de consigne de vote concernant le référendum de 2020, ni celui de 2022 » confirme le président. 6077 voix aux élections provinciales, combien aux municipales ? L’Eveil océanien veut capitaliser sur la synergie communautaire et s’inscrire durablement dans la vie politique du pays. Le reportage d’Olivier Jonemann et Nicolas Fasquel