Véritable patrimoine calédonien, le cheval représente près de deux milliards CFP de chiffre d’affaires par an, plus de 3 600 chevaux, et une dizaine de races. Le marché actuel est assez morose, la vente de chevaux est au point mort malgré la qualité et la compétitivité à l’international.
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Un constat : la filière équine ressent une certaine baisse depuis ces trois dernières années. Aujourd’hui, c’est près de trois cents structures équines qui occupent plus de 32 000 hectares. La filière équine emploie plus de 700 personnes, dont plus de 300 éleveurs, producteurs fourragers, vétérinaires, maréchaux-ferrants ou encore jockeys. D’ailleurs l’arrivée du PMU a apporté un nouveau souffle au secteur équin.
L’élevage a produit plus de deux cents pur-sang en 2016, sur un marché restreint. Le coût moyen d’un bon cheval varie entre 900 000 CFP et plus de deux millions. Le cheptel est de qualité.
Créée en 1998, l’Upra équine est une association d’éleveurs et de propriétaires de chevaux, elle identifie le cheptel équin en développant l’élevage calédonien et en améliorant la génétique depuis 20 ans.
Elle compte aujourd’hui plus de 400 adhérents venus d’horizons différents, du sport équestre, de l’élevage, de la course hippique, des loisirs, ou encore du tourisme équestre, et dont 80 % sont en province sud. Le budget annuel de l’UPRA représente 42 millions de francs CFP dans un contexte de restriction budgétaire.
Autre mission de l’UPRA équine : la traçabilité des chevaux. En 2017, 240 identifications ont été réalisées et près de 170 prélèvements biologiques ont été effectués pour des analyses génétiques et des contrôles de filiation. L’étalonnerie de Nessadiou, construite en 2001, unique centre public de reproduction des chevaux du territoire, permet aux propriétaires d’accéder à une génétique variée, un suivi sanitaire et vétérinaire de qualité. Elle accueille en moyenne une soixantaine de juments et cette année les éleveurs ont eu accès à un grand choix de semences issues de 65 étalons.
L’Upra équine a fêté ses 20 ans ce mardi à Sarraméa, sur la propriété de Charly Brinon, en présence des professionnels.
Le reportage de Martine Nollet
L’élevage a produit plus de deux cents pur-sang en 2016, sur un marché restreint. Le coût moyen d’un bon cheval varie entre 900 000 CFP et plus de deux millions. Le cheptel est de qualité.
Créée en 1998, l’Upra équine est une association d’éleveurs et de propriétaires de chevaux, elle identifie le cheptel équin en développant l’élevage calédonien et en améliorant la génétique depuis 20 ans.
Elle compte aujourd’hui plus de 400 adhérents venus d’horizons différents, du sport équestre, de l’élevage, de la course hippique, des loisirs, ou encore du tourisme équestre, et dont 80 % sont en province sud. Le budget annuel de l’UPRA représente 42 millions de francs CFP dans un contexte de restriction budgétaire.
Autre mission de l’UPRA équine : la traçabilité des chevaux. En 2017, 240 identifications ont été réalisées et près de 170 prélèvements biologiques ont été effectués pour des analyses génétiques et des contrôles de filiation. L’étalonnerie de Nessadiou, construite en 2001, unique centre public de reproduction des chevaux du territoire, permet aux propriétaires d’accéder à une génétique variée, un suivi sanitaire et vétérinaire de qualité. Elle accueille en moyenne une soixantaine de juments et cette année les éleveurs ont eu accès à un grand choix de semences issues de 65 étalons.
L’Upra équine a fêté ses 20 ans ce mardi à Sarraméa, sur la propriété de Charly Brinon, en présence des professionnels.
Le reportage de Martine Nollet