Clara Luciani, Gaëtan Roussel et Bon Entendeur vendredi soir. Biga*Ranx, 47Ter et Matteo le samedi soir. Les Francofolies Nouvelle-Calédonie font un retour en force après 2 ans d'absence en raison de la crise sanitaire. Une longue attente pour Chris Tatéossian, le directeur du festival. "On est très heureux de pouvoir refaire une édition. Ca a été un peu compliqué d'attendre aussi longtemps pour redémarrer. (...) On était un peu rouillé, même si on est toujours resté en lien avec les Francofolies de La Rochelle. Ca a permis de quand même un peu préparer la reprise."
Une programmation éclectique et des prix raisonnables
Pour cette quatrième édition, comme pour les précédentes, il y en a pour tous les goûts. Une soirée plus pop le vendredi, une plus urbaine le samedi. "On essaye de toucher tous les publics avec des soirées assez identifiées. C'est important pour nous que tout le monde puisse s'y retrouver". Quand au prix des places, de 5 000 à 25 000 francs CFP, Chris Tatéossian l'assure, il n'est pas excessif au regard des soirées proposées. "C'est un équilibre entre ce qu'on dépense et ce qu'on pense pouvoir récolter. On essaye vraiment de rester dans la moyenne de ce qui se fait sur le territoire. La plupart du temps, une place de concert tourne autour de 6 500 francs. Là pour le même prix, on a trois artistes, je pense que c'est assez raisonnable". Et pour ceux qui ont moins de moyens, des concerts gratuits sont prévus dans un bar de Nouméa.
Un tremplin pour la culture locale
C'est l'autre ligne directrice des Franco : offrir une visibilité aux artistes locaux. Cette année, Gulaan, Vincent C, Chavi et d'autres assurent les débuts de soirée. En parallèle, des formations ont été dispensées et des rencontres avec le directeur artistique des Francofolies de La Rochelle sont prévues. "Chaque fois qu'il y a eu les Francofolies, on a toujours réussi à avoir aussi une visibilité ailleurs, justement parce que ce sont les Francofolies. On a eu très souvent des médias nationaux qui ont fait des focus sur la Nouvelle-Calédonie et sur certains artistes calédoniens."
Un entretien à retrouver ici.