Football : pour Tiga sport, la Coupe du monde des clubs a été un rêve fugace

Après Hienghène en 2019, un autre club du Caillou aurait pu participer à la prestigieuse Coupe du monde des clubs de la Fifa : Tiga sport, champion de Calédonie 2020 (et troisième en cette drôle d'année sous Covid, qui a vu la saison être stoppée). 

A la veille de Noël

Jeudi 23 décembre, l'équipe de Tiga est en effet contactée par l’OFC, la Confédération du football d'Océanie, pour participer à ce tournoi international à compter du 3 février 2022 aux Emirats arabes unis. L’OFC annonce au club qu’il représentera l’Océanie à la place du Kiwi Auckland city.
 
Un rêve qui va vite s'éloigner. "C'était l'occasion d'aller démontrer nos capacités à affronter des équipes au niveau international", réagissait Pascal Dokunengo, le président de Tiga sport, ce lundi 27 décembre au micro de William Lecren. "Malheureusement, l'OFC nous a donné deux jours pour préparer tous les documents, tous les carnets de vaccination, répondre aux critères qui nous sont demandés pour pouvoir y participer."

Documents à réunir

Un dirigeant de club qui se disait déjà "un peu déçu" : "En un jour et demi, ce n'est pas possible de réunir tous les documents." Qui plus est en période de fêtes, ajoutait-t-il. "Compliqué", de joindre tous les joueurs de manière à présenter la preuve d'un schéma vaccinal complet. "On a pu en produire une quinzaine et malheureusement, on n'a pas pu faire pour les 35 personnes", joueurs et accompagnateurs.

Tiga Sport précisait avoir demandé à l'OFC un délai supplémentaire pour réunir tous ces documents, le départ étant prévu le 20 janvier. Mais ce mardi, il s'est bel et bien avéré que la chance était passée : pas de délai possible, l'OFC s'est tournée vers un club polynésien.

"L'équipe de Pirae a répondu en douze heures"

"C’est désolant", reconnaît le président de la FCF, Gilles Tavergeux, joint ce mardi par William Lecren. "Mais il faut en tirer les conséquences, par rapport à un manque de rigueur. Dans tous les clubs. Je n’ai pas arrêté d’appeler les gens à se faire vacciner", poursuit-il. "C’est dommage pour Tiga, pour la fédération calédonienne aussi. Mais il y a des règles. C’était une contrainte, difficile à respecter. La chance a été donnée à Tahiti. C’est l’équipe de Pirae, qui a répondu en douze heures."