Former des officiers de gendarmerie calédoniens

Quelques officiers de la gendarmerie nationale sont allés à la rencontre des étudiants à Nouville
Pour l’instant, aucun officier de la gendarmerie nationale en Nouvelle-Calédonie n’est originaire du territoire. Une situation à laquelle un partenariat signé jeudi entre l’université, la gendarmerie et le GIP Cadres avenir devrait permettre de remédier.
 
Les jeunes Calédoniens intéressés par une carrière d’officier dans la gendarmerie nationale pourront désormais avoir un coup de pouce. Une belle avancée dans la mesure où, actuellement, aucun des officiers en poste dans les 30 brigades que compte le territoire n’est Calédonien. C’est à partir de cette constatation que le commandant Marietti a souhaité mettre en place une convention avec l’université.
 
La convention a été signée entre l'université, la gendarmerie nationale et le GIP Cadres avenir
 

Classes prépa

Elle vise à faciliter l’accès des étudiants du Caillou aux classes préparatoires intégrées de la gendarmerie nationale (CPIGN), pour ensuite éventuellement rejoindre l’école des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN) à Melun. Une aubaine, pour plusieurs étudiants du campus de Nouville.

« Je pense que c’est important parce qu’il y a beaucoup de personnes qui veulent s’engager mais qui n’osent pas aller frapper aux portes, observe Hillary, étudiante en 1ere année de master d’études océaniennes. Et le fait que, à l’UNC, on puisse proposer des formations et mettre en place des options dans des parcours, c’est vraiment l’ouverture des portes. »
 

Dans tout ce qui est administratif et financier, ce qui correspond à mon cursus en DUT GEA, ça me permettra d’avoir encore plus de débouchés dans le service public.
- Donovan, étudiant en DUT gestion des entreprises et administrative


Conditions d’accès

Quelques critères sont demandés pour accéder aux CPIGN : avoir moins de 26 ans, être titulaire d’un master 2 ou en cours d’obtention et être boursier ou avoir un foyer fiscal inférieur à 4 millions de francs par an.
L’objectif est bien, à terme, d’exercer des fonctions de commandement dans la sécurité publique, la sécurité routière, la police judiciaire ou bien le maintien de l’ordre et de la défense. A l’image de Pauline Charreau, commandante du peloton d’escadron de gendarmerie mobile en région parisienne, en mission sur le territoire.
 

Il y a un bon taux de réussite, ils sont directement dans le bain, ils ont des cours à l’EOGN, ils sont aidés par des officiers, ils ont également une préparation qui est constante. En étant officier, on a toute la notion d’intervention, mais il y a aussi du RH, de l’administratif et du véritable commandement.
- Pauline Charreau, commandante du peloton d'escadron de gendarmerie mobile en région parisienne



A terme, l’initiative pourrait permettre à un ou deux étudiants calédoniens par session d’intégrer l’école des officiers de la gendarmerie nationale de Melun.

Un reportage d'Alix Madec  :

UNC gendarmerie

L’invité du JT

Le général de division Christophe Marietti, commandant de la gendarmerie pour la Nouvelle-Calédonie était l’invité du JT de Thérèse Waïa le 6 juillet. 
©nouvellecaledonie