Pour l’instant, aucun officier de la gendarmerie nationale en Nouvelle-Calédonie n’est originaire du territoire. Une situation à laquelle un partenariat signé jeudi entre l’université, la gendarmerie et le GIP Cadres avenir devrait permettre de remédier.
Dans tout ce qui est administratif et financier, ce qui correspond à mon cursus en DUT GEA, ça me permettra d’avoir encore plus de débouchés dans le service public.
- Donovan, étudiant en DUT gestion des entreprises et administrative
Conditions d’accès
Quelques critères sont demandés pour accéder aux CPIGN : avoir moins de 26 ans, être titulaire d’un master 2 ou en cours d’obtention et être boursier ou avoir un foyer fiscal inférieur à 4 millions de francs par an.
L’objectif est bien, à terme, d’exercer des fonctions de commandement dans la sécurité publique, la sécurité routière, la police judiciaire ou bien le maintien de l’ordre et de la défense. A l’image de Pauline Charreau, commandante du peloton d’escadron de gendarmerie mobile en région parisienne, en mission sur le territoire.
Il y a un bon taux de réussite, ils sont directement dans le bain, ils ont des cours à l’EOGN, ils sont aidés par des officiers, ils ont également une préparation qui est constante. En étant officier, on a toute la notion d’intervention, mais il y a aussi du RH, de l’administratif et du véritable commandement.
- Pauline Charreau, commandante du peloton d'escadron de gendarmerie mobile en région parisienne
A terme, l’initiative pourrait permettre à un ou deux étudiants calédoniens par session d’intégrer l’école des officiers de la gendarmerie nationale de Melun.
Un reportage d'Alix Madec :
UNC gendarmerie
L’invité du JT
Le général de division Christophe Marietti, commandant de la gendarmerie pour la Nouvelle-Calédonie était l’invité du JT de Thérèse Waïa le 6 juillet.