A Doniambo, depuis la fuite survenue ce mardi 18 avril, des camions de pompage sont mobilisés pour extraire la fine couche d'hydrocarbure. Une pollution retenue par quatre barrages. Selon la Dimenc, ce sont finalement 6000 litres de fuel qui se sont échappés de la conduite percée. Environ 1000 litres ont gagné le canal, pour un impact en mer estimé à un volume de 40 litres après les quatre barrages, d'après la SLN. L'industriel à fait appel à deux prestataires pour extraire cette pollution.
Une vanne percée
A l'origine de cette fuite, une vanne percée de 6 millimètres. A ce jour, cette conduite a été sécurisée et l'industriel s'est engagé à faire un bilan sur l'impact environnemental de cette pollution. "Ce qui a été plus ou moins acté, c'est qu'on va surveiller les environs, notamment l'Anse Uaré, la baie des Dames et tout ce qui est autour de la SLN avec des prélèvements quotidiens ou hebdomadaires", assure Steeve Wahoo, secrétaire adjoint par intérim du CHSCT-SLN.
Vetusté des installations
Mais que s'est-il vraiment passé mardi sur l'une des conduites? C'est la question posée par le syndicat principal de la SLN. Le SGTINC alerte sur la vestusté des installations. "Concernant la vestusté des installations, l'année dernière, on a demandé certains investissements, rappelle Glen Delathière, délégué syndical du SGTINC. Et aujourd'hui, on a encore alerté au niveau du CHSCT sur de futurs potentiels accidents. On a besoin d'un audit sécuritaire pour voir l'état des installations de cette usine. Parce que ça aurait pu être plus grave."
Un rapport d'inspection de la Dimenc sur les causes et les conséquences de cette fuite devrait être rendu public dans une quinzaine de jours.