Les galeries d’art ont repris leurs expositions dans les règles sanitaires des gestes barrières. Depuis la semaine dernière, les galeries ouvrent à nouveau au public avec le retour à une vie culturelle presque normale.
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Certaines galeries avaient dû fermer leurs portes dès le 19 mars. C’est le cas de l’Andémic Art Gallery située au Méridien qui a dû retirer l’exposition du moment et déménager en urgence au Quartier Latin, dans un magasin de décoration, après la réquisition de l’hôtel pour les quatorzaines des passagers venant de l’extérieur.
« Maintenant, on a reçu les 120 000 francs de la province Sud, j’ai reçu les 178 000 de l’Etat, donc voilà, ça m’a permis de payer le Ruamm, un loyer, et de manger un petit peu aussi. C’est que je n’ai plus de revenus depuis fin février ».
« Personnellement, au niveau de la galerie, il y a eu un manque, c’est certain, mais ça nous a permis de profiter de cet événement pour rebondir et faire moi aussi du ménage dans ma galerie. Je ne sais pas pourquoi, il y a des moments où les gens n’achètent plus de tableaux, où les gens ne font plus d’encadrement ». Eric Valet reste optimiste : « Après avoir vécu une période difficile, les personnes qui rentrent dans la galerie ont besoin de se faire plaisir ».
« Comme tous les commerces non-essentiels, on était fermé pendant le confinement, donc on a tourné à vide pendant quatre semaines. Pas de client qui rentre, donc pas de travail qui rentre, donc pas d’argent qui rentre » explique Albert Aude, gérant de la galerie.
Les amateurs d’art semblent reprendre le chemin des galeries. Elles proposent d’ailleurs plusieurs expositions à découvrir sans plus tarder.
"Plus de revenus depuis fin février"
« Plus de touristes, jusqu’à la fin de l’année, ça c’est clair et net. Je rapatrie petit à petit les objets, les oeuvres de la galerie que je mets en situation ici dans la décoration d’intérieur » explique Eric Morarin, le directeur de la galerie.« Maintenant, on a reçu les 120 000 francs de la province Sud, j’ai reçu les 178 000 de l’Etat, donc voilà, ça m’a permis de payer le Ruamm, un loyer, et de manger un petit peu aussi. C’est que je n’ai plus de revenus depuis fin février ».
"Les personnes ont besoin de se faire plaisir"
Pour d’autres, la situation semble moins difficile, comme pour Eric Valet, de la galerie le Chevalet d’art à Ouémo« Personnellement, au niveau de la galerie, il y a eu un manque, c’est certain, mais ça nous a permis de profiter de cet événement pour rebondir et faire moi aussi du ménage dans ma galerie. Je ne sais pas pourquoi, il y a des moments où les gens n’achètent plus de tableaux, où les gens ne font plus d’encadrement ». Eric Valet reste optimiste : « Après avoir vécu une période difficile, les personnes qui rentrent dans la galerie ont besoin de se faire plaisir ».
"Pas de client, donc pas d'argent"
Du côté d’Arte Bello, pas de clientèle pour les expositions, l’encadrement pendant le confinement.« Comme tous les commerces non-essentiels, on était fermé pendant le confinement, donc on a tourné à vide pendant quatre semaines. Pas de client qui rentre, donc pas de travail qui rentre, donc pas d’argent qui rentre » explique Albert Aude, gérant de la galerie.
Les amateurs d’art semblent reprendre le chemin des galeries. Elles proposent d’ailleurs plusieurs expositions à découvrir sans plus tarder.