Huitième jour de grève pour les hypermarchés Géant Sainte-Marie et Leader Price Magenta. Depuis vendredi, les discussions sont au point mort. L'Usoenc et le Front de lutte sociale comptent poursuivre le mouvement.
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Des pneus bloquent toujours l’entrée des parkings. Sur les banderoles, les messages sont clairs : « les employés ne sont pas des pions ». Cela fait une semaine que Géant Sainte-Marie et Leader Price sont fermés. Environ cinquante salariés sont mobilisés. Un premier pas a été fait autour de la question d’un audit social, obtenu pour les deux enseignes du groupe Hayot.
« C’est par rapport au mal-être des gens. Quand ils se réveillent le matin, ils viennent là, ils ont envie d’être bien, parce que c’est notre deuxième maison. Et là, le problème, c’est que ça fait deux ans que ça ne va plus dans ce magasin. Aussi bien parce qu’il y a une politique d’encadrement qui fait qu’il y a de la pression sur les gens. Les gens se sentent surveillés dès qu’ils franchissent l’entrée » explique Augustine Poithili, représentante syndicale.
A ce stade, la direction réclame la réouverture des magasins pour reprendre des discussions.
D’après nos informations, cette fermeture entraînerait une perte de 25 à 30 millions CFP par jour en semaine, et de 45 à 50 millions CFP le week-end.
Le reportage de Dave Waheo Hnasson et Carawiane Carawiane
Des points qui bloquent toujours
Deux points restent bloquants pour l’intersyndicale USOENC commerce / Front de lutte sociale (FLS) : les mouvements de personnels qui, d’après les syndicats, ne respectent pas les procédures. Et le passage du temps partiel à temps complet pour une dizaine de caissières titulaires.« C’est par rapport au mal-être des gens. Quand ils se réveillent le matin, ils viennent là, ils ont envie d’être bien, parce que c’est notre deuxième maison. Et là, le problème, c’est que ça fait deux ans que ça ne va plus dans ce magasin. Aussi bien parce qu’il y a une politique d’encadrement qui fait qu’il y a de la pression sur les gens. Les gens se sentent surveillés dès qu’ils franchissent l’entrée » explique Augustine Poithili, représentante syndicale.
Un « blocage disproportionné »
De son côté, la direction s’est exprimée par voie de communiqué ce dimanche, dénonçant un « blocage disproportionné qui entraîne la prise en otage des consommateurs et de plus de cent collaborateurs en attente de pouvoir travailler ».A ce stade, la direction réclame la réouverture des magasins pour reprendre des discussions.
D’après nos informations, cette fermeture entraînerait une perte de 25 à 30 millions CFP par jour en semaine, et de 45 à 50 millions CFP le week-end.
Le reportage de Dave Waheo Hnasson et Carawiane Carawiane