Un grand groupe métallurgique sud-coréen, en partenariat avec un industriel public calédonien, est intéressé par le rachat de l'usine de nickel du groupe brésilien Vale à Goro, dans le sud de la Nouvelle-Calédonie. De son côté, Vale-NC est en négociation exclusive avec un industriel australien...
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Le 26 mai dernier, Vale-NC, filiale du groupe brésilien Vale en Nouvelle-Calédonie, a annoncé être entré en négociation exclusive pour 60 jours avec la société minière australienne, New Century Ressources (NCR), en vue de lui céder son actionnariat (95%) dans son complexe métallurgique calédonien.
Toutefois, New Century, un producteur de zinc, s’appuie sur l’expertise métallurgique de son partenaire industriel IGO et, pour son projet de reprise de Goro Nickel, il bénéficie, selon le Metal Bulletin de Londres, du soutien financier de la banque australienne Macquarie, l’un des principaux acteurs mondiaux de l’industrie minière. Enfin, quel que soit le repreneur, il bénéficiera de l'expérience et du savoir-faire des mineurs et métallurgistes calédoniens de Goro Nickel.
Selon des documents que s'est procuré l'AFP, le candidat est un groupe métallurgique sud-coréen, dont l'identité n'a pas été communiquée. Il s'agirait d'un important producteur de batteries électriques:"Je ne connais pas les subtilités de cette proposition, mais les coréens sont des gens sérieux" a indiqué Philippe Chalmin, économiste et historien des matières premières, à Outremer-La 1ere.
Enjeux industriels
Ce dernier comprend notamment une usine, une centrale électrique, un port et surtout le grand gisement de nickel et de cobalt du plateau de Goro. Utilisant un procédé hydrométallurgique innovant, l'unité de Vale, dont le chantier a souffert de retards et d'une flambée des coûts, n'a jamais été rentable et n'a donc pas atteint ses objectifs de production.Enjeux politiques
En Nouvelle-Calédonie, la vente du site industriel suscite des inquiétudes, surtout dans les rangs indépendantistes, qui redoutent "un montage boursier spéculatif dont la clé de voûte sera le gisement de Goro". Ils ont notamment souligné que New Century Ressources, entreprise junior australienne, ne dispose "d'aucune expérience en hydrométallurgie" et qu'elle "perd de l'argent chaque année depuis sa création il y a 3 ans".Toutefois, New Century, un producteur de zinc, s’appuie sur l’expertise métallurgique de son partenaire industriel IGO et, pour son projet de reprise de Goro Nickel, il bénéficie, selon le Metal Bulletin de Londres, du soutien financier de la banque australienne Macquarie, l’un des principaux acteurs mondiaux de l’industrie minière. Enfin, quel que soit le repreneur, il bénéficiera de l'expérience et du savoir-faire des mineurs et métallurgistes calédoniens de Goro Nickel.