Le gouvernement collégial devait se prononcer sur l’encadrement des prix en vue de l’entrée en vigueur de la TGC à taux plein le 1er octobre. Il devait trancher entre le texte proposé par l’Intersyndicale-Medef, et celui produit par les services du gouvernement qui a été préféré.
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Le texte a été voté par 6 voix pour et 3 contre. Cet arrêté soutenu par Calédonie Ensemble, l’UC-FLNKS et nationalistes et l’UNI entrera donc en vigueur le 1er octobre prochain. Il poursuit un objectif : la compétitivité de l’économie et la baisse des prix, a rappelé le président du gouvernement, toujours dans l’optique de lutter contre la vie chère.
Pour rappel, 7 taxes à l’importation seront supprimées, ce qui devrait entraîner une baisse des prix, dès lors que les marges restent convenables.
Pour le président Philippe Germain, le texte présenté par l’intersyndicale et le Medef n’aurait pas permis pas aux Calédoniens de profiter d’une réelle baisse des prix.
Le gouvernement se donne la possibilité d’évaluer cette mesure et d’intervenir pour effectuer des ajustements si besoin. Cet encadrement des marges est temporaire, il est prévu sur 12 mois, pour éviter notamment une hausse des prix lors du passage de la TGC à taux pleins.
Découvrez le communiqué du gouvernement ci-dessous.
Un argument qui n’a pas convaincu le Medef. Pour le président du syndicat patronal, Daniel Ochida, le projet présenté par l’intersyndicale et le Medef, était « plus équilibré et protégeait à la fois le consommateur et les entreprises. ». Syndicats, patrons et salariés qui étaient mobilisés ce matin devant le gouvernement lors de l’examen du texte, plus de 500 personnes selon les manifestants.
« Douze mois suffisent à tuer une entreprise » s’est défendu Daniel Ochida.
Un texte qui a du mal à passer dans le camp adverse. L’Intersyndicale Vie chère et le Medef poursuivaient ce mardi soir leurs discussions. Ils ont promis de durcir leur mouvement pour dénoncer cet accord.
Un arrêté dénoncé également par Les Républicains Calédoniens qui ont voté contre, par la voix de leur membre au gouvernement. Le parti qualifie cette décision des membres Calédonie Ensemble, UC, et l'UNI de l’exécutif, comme « l’arrêt de mort du dialogue social » en précisant « qu’ils seront désormais responsables de toutes les conséquences qu’aura cette réglementation l’emploi et l’économie calédonienne. »
Un communiqué à lire en intégralité ci-dessous.
Pour rappel, 7 taxes à l’importation seront supprimées, ce qui devrait entraîner une baisse des prix, dès lors que les marges restent convenables.
"Préserver les activités économiques et les emplois tout en faisant baisser les prix" pour le gouvernement
Philippe Germain qui rappelle que la réglementation adoptée ce mardi ne concerne que deux secteurs économiques : l’alimentaire, l’hygiène, l’entretien et les pièces détachées – hormis les commerces spécialisés. « Des secteurs non concurrentiels », selon l’exécutif, et qui « pratiquent des prix très élevés, du simple au double, d’une enseigne à l’autre ». Les autres secteurs pourront donc conserver les mêmes marges qu’aujourd’hui après la mise en place de la TGC à taux pleins.Pour le président Philippe Germain, le texte présenté par l’intersyndicale et le Medef n’aurait pas permis pas aux Calédoniens de profiter d’une réelle baisse des prix.
Le gouvernement se donne la possibilité d’évaluer cette mesure et d’intervenir pour effectuer des ajustements si besoin. Cet encadrement des marges est temporaire, il est prévu sur 12 mois, pour éviter notamment une hausse des prix lors du passage de la TGC à taux pleins.
Découvrez le communiqué du gouvernement ci-dessous.
Une réglementation sévère qui peut tuer des entreprises pour le Medef-NC
Un argument qui n’a pas convaincu le Medef. Pour le président du syndicat patronal, Daniel Ochida, le projet présenté par l’intersyndicale et le Medef, était « plus équilibré et protégeait à la fois le consommateur et les entreprises. ». Syndicats, patrons et salariés qui étaient mobilisés ce matin devant le gouvernement lors de l’examen du texte, plus de 500 personnes selon les manifestants. « Douze mois suffisent à tuer une entreprise » s’est défendu Daniel Ochida.
Un texte qui a du mal à passer dans le camp adverse. L’Intersyndicale Vie chère et le Medef poursuivaient ce mardi soir leurs discussions. Ils ont promis de durcir leur mouvement pour dénoncer cet accord.
Un arrêté dénoncé également par Les Républicains Calédoniens qui ont voté contre, par la voix de leur membre au gouvernement. Le parti qualifie cette décision des membres Calédonie Ensemble, UC, et l'UNI de l’exécutif, comme « l’arrêt de mort du dialogue social » en précisant « qu’ils seront désormais responsables de toutes les conséquences qu’aura cette réglementation l’emploi et l’économie calédonienne. »
Un communiqué à lire en intégralité ci-dessous.
TGC Communiqué les Républicains Calédoniens