140 milliards pour le nickel et pour l'ensemble des opérateurs! S'il est un chiffre à retenir du bilan du gouvernement de Manuel Valls pour la Nouvelle-Calédonie, c'est bien celui-là. Et sans l'aide massive de l'Etat, les usines calédoniennes seraient en situation de faillite...
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Sans l'aide massive de l'Etat, les usines calédoniennes seraient en situation de faillite. Cela suffira-t-il pour surmonter la crise? Et peut-on encore considérer le nickel comme un outil d'émancipation économique?
Surendettées, les trois usines le sont pour longtemps. La SLN a reçu une aide de l'Etat de 62 milliards; Vale NC à hauteur de 51 milliards; KNS a reçu de l'Etat un cadeau fiscal de 27 milliards, correspondant à la défiscalisation de la centrale électrique de l'usine du Nord. Au total, les aides de l'Etat aux usines de nickel s'élèvent à 140 milliards. Difficile dans ce contexte, de croire encore que le nickel peut être un outil d'émancipation économique.
Même si le marché du nickel se redressait durablement, il faudra deux à trois décennies pour que les usines calédoniennes épongent leurs dettes: 63 milliards pour la SLN; 700 milliards pour l'usine du Sud; et au moins 800 milliards pour l'usine du Nord. Autant dire que les dividendes du nickel risquent encore de se faire attendre.
Surendettées, les trois usines le sont pour longtemps. La SLN a reçu une aide de l'Etat de 62 milliards; Vale NC à hauteur de 51 milliards; KNS a reçu de l'Etat un cadeau fiscal de 27 milliards, correspondant à la défiscalisation de la centrale électrique de l'usine du Nord. Au total, les aides de l'Etat aux usines de nickel s'élèvent à 140 milliards. Difficile dans ce contexte, de croire encore que le nickel peut être un outil d'émancipation économique.
Même si le marché du nickel se redressait durablement, il faudra deux à trois décennies pour que les usines calédoniennes épongent leurs dettes: 63 milliards pour la SLN; 700 milliards pour l'usine du Sud; et au moins 800 milliards pour l'usine du Nord. Autant dire que les dividendes du nickel risquent encore de se faire attendre.
Le reportage d'Olivier Jonemann et Nicolas Fasquel