Grossesses non désirées, le thème de la semaine de la contraception qui s’est ouverte lundi 26 septembre

Communiquer directement reste encore le moyen le plus sure de sensibiliser sur certaines thématiques
A l’initiative de l’Agence sanitaire et sociale de la Nouvelle-Calédonie, l’opération s’est donnée pour tâche pour l’édition 2022 de communiquer sur ces grossesses non désirées, sans oublier sur les infections sexuellement transmissibles (IST), ainsi que sur les moyens de s’en prémunir. Dans le viseur de l’ASSNC, la population jeune.

Les grossesses non désirées touchent 53% des jeunes âgés entre 16 et 25 ans. Pour les éviter, des méthodes de contraception efficaces et sûres existent : les pilules contraceptives et les préservatifs. Mais encore faut-il le savoir. Et c’est là où réside encore le problème, un manque dans l’éducation sexuelle adéquate et dans la sensibilisation aux rapports protégés. Mais pas seulement, la contraception reste encore trop une affaire de femme.

Steeven Gnipate a joint Hélène Pichot, directrice adjointe de l’ASSNC :

Semaine contraception, ASSNC

Et si la sexualité et la contraception font l’objet d’interventions régulières en milieu scolaire grâce aux associations, certains jeunes ont des comportements à risque démontrant encore toute la nécessité de communiquer encore et encore sur les effets potentiels des rapports non protégés. C’est en ce sens que dans le cadre de ces journée de la contraception plusieurs actions sont déclinées dans plusieurs établissement solaires de Nouvelle-Calédonie. Exemple au lycée du Mont-Dore où des élèves ont accepté de se prêter au jeu du tabou en présence des infirmières gravitant dans l’établissement.

Ecoutez le reportage de Julie Straboni :

Semaine de la contraception, lycée Mont-Dore

Et malgré la multiplicité de ces opérations de sensibilisation et des moyens de communication élaborés dans ce cadre, la tâche reste encore ardue. En effet, il semble que les sujets liés au sexe restent bel et bien encore sous le voile du tabou.

Regardez maintenant le reportage de Karine Arroyo et Carawiane Carawiane :

©nouvellecaledonie

Alors faut-il banaliser le sujet "sexe" auprès de la population jeune pour faciliter la transmission des messages ? C’est la piste qui semble se dégager de l’approche des premières à être contact avec les « concernés », les infirmières scolaires. Parmi elles, Alexandra Donné. Officiant au lycée du Mont-Dore, elle est quotidiennement confrontée à ces questions qui se posent à la jeunesse.

Alexandra Donné est au micro de Julie Straboni :

Semaine de la contraception, infirmière scolaire, Alexandra Donné

Marc Thibeaux, infirmier scolaire aux collèges de La Roche et de Tadine, à Maré, fait également de la prévention auprès des jeunes et ce, dès la classe de 6ème. Il rappelle l’importance de parler sexualité et contraception dès le plus jeune âge afin de lever certains tabous. Marc Thibeaux était l’invité de la matinale du mercredi 28 septembre.  

Retrouvez son entretien ici.