On l’avait laissé sur la piste du stade olympique de Tokyo, en septembre 2021. Il n’avait alors pas pu s’illustrer après des ennuis mécaniques, puis avait connu une année 2022 blanche, entre crise sanitaire et problèmes personnels.
"Un an et demi sans faire de compétition c’est une première dans ma carrière", lance Nicolas Brignone. "J’en fais normalement très régulièrement. Après, j’ai continué à m’entraîner l’année dernière. Je me sens plutôt bien. Mais les compétitions c’est pas un entraînement, c’est différent. La première compétition je la prends plus ou moins relax. J’ai envie de reprendre mes marques et voir où j’en suis", poursuit le sportif.
Trois à quatre courses par jours
Un meeting chargé, avec de nombreuses courses au programme, pour ce retour sur les pistes. "100, 200, 400, 800, 1500 et 5000 mètres. J’ai trois à quatre courses par jour, pendant trois jours. C’est un retour qui s’annonce fatiguant", annonce Nicolas Brignone.
Un rendez-vous à Canberra qui n’a pas qu’une importance symbolique. C’est le moment de performer, en vue des Jeux de Paris. "Depuis le 1er janvier 2023, toutes les performances sont prises en compte pour la qualification des Jeux paralympiques de Paris en 2024. Il va y avoir deux années consécutives, où il y aura des grosses compétitions à Paris. En juillet 2023, ce sera les championnats du monde d’athlétisme handisport et en août, septembre 2024, les Jeux paralympiques", précise Olivier Deniaud, responsable du pôle France de Nouméa et coach du sportif.
Ce week-end marquera donc le grand retour de l’une des figures du handisport Calédonien et Français. Nicolas Brignone évolue avec la tunique tricolore depuis 2014. Il avait connu sa première sélection au Jeux Olympiques en 2021, à Londres.