Huit mois de prison avec sursis pour Florent Eurisouké pour des violences envers un marin asiatique

La personnalité des réseaux sociaux comparaissait ce lundi matin pour violence avec usage ou menace d’une arme, sans incapacité, commises le 16 juin 2018, à Houaïlou. Une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Il a été condamné à huit mois de prison avec sursis.
C’est une vidéo à la violence singulière, qui avait envahi les réseaux sociaux, en 2019. Vidéo dans laquelle le prévenu, accoutumé des réseaux sociaux et qui se veut militant écologiste, moleste et menace avec une tronçonneuse, un employé d’un minéralier chinois. Le marin asiatique, dont l’identité n’aurait pas été retrouvée, avait ramassé des bêches-de-mer, sur le platier de Cap Bocage, à Houaïlou.

Un épisode d’une rare violence alors condamné notamment par la ligue des droits de l’Homme de Nouvelle-Calédonie, qui assurait que « tout acte de pillage, de destruction ou de dégradation de la biodiversité calédonienne, doit être dénoncé aux autorités compétentes et condamné », mais condamnait « fermement les faits violents perpétrés envers un ressortissant étranger ».
Présent ce lundi matin au tribunal correctionnel, le prévenu a une nouvelle fois reconnu les faits, mais il a également souhaité rappeler qu’il avait porté plainte à l’époque, pour violation d’une réserve coutumière.
Il a été condamné à huit mois de prison avec sursis. Selon son avocate, Florent Eurisouké ne devrait pas faire appel de cette décision.