Incendie d'Animal passion dimanche soir à Nouméa : une mineure présentée mercredi devant le juge des enfants

Il ne reste plus grand chose de l'ancienne animalerie.
Les images du spectaculaire incendie de l'ancien magasin "Animal passion", près de la place des Cocotiers dimanche soir après le référendum, avait suscité beaucoup d'émotion. Une jeune fille de 17 ans a été interpellée. Les autres actes violents commis depuis dimanche font l'objet d'investigations.
En pleine soirée de résultats du référendum, dimanche soir, le spectaculaire incendie près de la place des Cocotiers avait suscité émotion et inquiétude. Selon un communiqué du Procureur de la République, mardi soir, un jeune majeur qui avait été interpellé le soir des faits, a finalement été mis hors de cause.   
 

Une autre interpellation

En revanche, les investigations menées par la police de Nouméa ont entraîné le placement en garde à vue mardi 6 novembre dans la matinée d'une mineure de 17 ans. La jeune femme est "très  connue de la Justice", précise le Procureur. Elle est poursuivie pour "incendie volontaire" et sera présentée devant le juge des enfants, "selon toute vraisemblance" mercredi 7 novembre dans la matinée.
 

Les autres violences

Concernant les autres actes violents commis depuis dimanche soir à Nouméa, Saint-Louis et Païta, le Procureur précise qu'ils "font l'objet d'enquêtes judiciaires menées avec détermination par le commissariat de Police, la compagnie de Gendarmerie de Nouméa ainsi que la section de recherches de Nouvelle-Calédonie; et ce, afin d'en identifier et interpeller leurs auteurs."
 

Les dégradations au collège de Kaméré

Trois mineurs ont été placés en détention pour tentative de vol et dégradations au collège de Kaméré. Lundi à la rentrée des cours, la police de Nouméa est avertie d’une tentative de cambriolage commise dans l'établissement. Les auteurs ont tenté de voler le coffre-fort et ont procédé également à des dégradations.
Le collège de Kaméré (image d'archives).

L'enquête a permis d'identifier très vite les auteurs présumés, quatre mineurs, âgés de 17 et 16 ans. Au terme de leur garde à vue, 3 d'entre d'eux, connus pour des faits de même nature, ont été présentés mardi après-midi au parquet puis devant le juge des enfants. Ils ont été placés en détention provisoire dans l'attente de leur jugement, le 16 novembre.
 
Le 4ème mineur, inconnu jusqu'à présent, a été laissé libre dans l'attente de sa mise en examen.