Incendies à Vale : le FLNKS condamne

Après les incendies commis sur le site de Vale lundi soir, le bureau politique du FLNKS réagit et condamne avec fermeté ces méfaits qui ont conduit à la pollution de la Kwé. 
Sur le terrain politique, ces méfaits autour de l’usine de Goro et des mines sont unanimement condamnés par les loyalistes, mais aussi du côté des indépendantistes et notamment du FLNKS. Le front qui fait partie du Collectif usine pays et qui prend aujourd'hui en main les discussions autour du dossier Vale, condamne.
 

Un combat qui n'est pas celui du FLNKS

Pour Victor Tutugoro, président de l’UPM (Union progressiste en Mélanésie), parti en charge de l’animation du bureau politique du FLNKS, ces exactions ne font pas partie du combat mené par le front sur le dossier Vale.
 

Comment voulez-vous que l'on porte notre modèle économique si tout est brûlé demain? Ce n'est pas ça notre combat. Celui que l'on porte aujourd'hui, il est autour d'abord de la vente de l'usine de Vale NC. Quelle que soit la multinationale qui vient exploiter, il faut que la ressource appartienne bien au pays. -Victor Tutugoro, du BP du FLNKS


Des incendies commis par des jeunes que le front ne "maitrise pas"

Toujours selon le porte-parole du FLNKS "il y a toujours une part de jeunes [qu'ils] ne maîtrisent pas, qui ne sont pas dans les actions du FLNKS".
 

Les jeunes mineurs on ne veut pas qu'ils viennent, parce que c'est comme ça qu'on arrive à des choses comme ça. L'immense majorité de nos militants suivent les mots d'ordre et malheureusement, il y a des dérapages comme dans toutes les mobilisations. C'est dommageable pour la cause que l'on porte. -Victor Tutugoro, du BP du FLNKS


Les discussions continuent avec l'Etat sans les loyalistes

Le FLNKS qui, sur ce dossier de la revente de Vale NC, continue ses discussions avec l’Etat. Une visioconférence est prévue vendredi matin avec le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu.
Selon Victor Tutugoro en revanche, aucun déplacement à Paris n’est prévu à cause de la situation sanitaire. Et pour le moment, aucune discussion avec les représentants loyalistes non plus.