Les indépendantistes tiennent leurs congrès respectifs

Toutes les composantes de la famille indépendantiste vont tenir leurs congrès : l’Union Calédonienne sur le site de Ko We Kara, le RDO à Dumbéa, l’UPM à Ouvéa et le Palika a débuté son congrès ce vendredi à Poum.
Au programme de ces différents congrès politiques: l’examen des décisions du dernier comité des signataires à Paris et l’organisation du référendum  de 2018.


PALIKA  : "Gagné 2018, l’espoir est permis"

Le Palika a ouvert ce vendredi 10 novembre son 42 ème Congrès à la tribu d’Arama sur la commune de Poum. Un congrès sur trois jours dont le point principal est consacré à la préparation de la consultation de 2018.

Assurer le travail de terrain
Sur la base du projet de société du FLNKS, le Palika entend poursuivre le travail de terrain.
Objectif : informer au mieux la population et convaincre les indécis.

"Il est primordial que toutes nos structures se mobilisent."


« Le Palika est présent aujourd’hui dans 31 communes. Ce sont nos militants qui vont assurer le travail de terrain. A l’issue de ce Congrès, il y aura un cahier de charges, une sorte de feuille de route, pour que 2018 soit une année d’action et d’initiative ».

Charles Washetine est au micro de Cédrick Wakahugneme

L'absence de "projet de société" à Droite
Le porte-parole du Palika interpelle ces adversaires politiques: "L’Avenir de la Calédonie dans la France, n’est pas un projet de société."
« On a vraiment du mal à discuter avec eux  sur l’avenir institutionnel », renchérit l’élu, « car ils restent totalement cantonner dans cette posture, ce qui ne permet pas d’avancer. Pour nous, avancer veut dire, confrontation de deux projets. Nous avons un projet aujourd’hui qui est esquissé. On souhaite qu'ils nous montrent leur projet ».

Trois jours de Congrès
Ce 42 ème Congrès du Palika sera l’occasion de faire le bilan du dernier comité des signataires à Paris.

Les militants évoqueront notamment les listes électorales, l’importance du droit de vote et la lutte contre l’abstention. Les travaux s’achèveront dimanche avec la publication des motions et le renouvellement du Bureau politique.



RDO :« Notre avenir, c’est ici, nous sommes Calédoniens »

Les jeunes wallisiens et futuniens veulent faire entendre leur voix.
A l’aube de la consultation de 2018, les jeunes du RDO veut rassembler les 24 000 personnes de la communauté wallisienne et futunienne du territoire derrière un projet de société.
Photo d'archives des jeunes du RDO, avec au centre Arnaud Chollet-Leakava.
Le mouvement des jeunes océaniens, une section "jeune" rattachée au RDO - Rassemblement démocratique océanien interpeller donc sa communauté.
« Notre avenir, c’est ici », précise Arnaud Chollet-Leakava, le président du mouvement des jeunes océaniens.
Arnaud Chollet-Leakava répond à Martine Nollet.
Ce samedi, le congrès annuel du Rassemblement Démocratique Océanien se tiendra au parc Fayard, à Dumbéa.



Union progressiste en Mélanésie : "Mobilisez!

L'UPM organisera son congrès à Ouvéa. Les questions abordées à l'occasion de ce congrès porteront sur les campagnes de mobilisation à effectuer pour convaincre les populations à voter en faveur de l'accession à la pleine souveraineté.

Ecoutez Victor Tutugoro. Il répond à Annie Dubut.



Union Calédonienne : "expliquez le projet !"

L'UC tiendra son congrès sur le site de Ko We Kara à partir de samedi et jusqu'à lundi. Outre le projet de société du parti, il s'agira pour l'UC de se pencher sur l'organisation de la consultation.

"Gérard Reignier :"La consultation, c'est le OUI à la pleine souveraineté."


Gérard Reignier, secrétaire générale de l'UC explique : "la consultation, c'est le OUI à la pleine souveraineté, c'est la mise en place d'une Assemblée Constituante et donc une nouvelle constitution pour un nouveau pays."

Une nouvelle Constitution
Gérard Reignier, secrétaire générale de l'UC : "le tout, c'est de permettre à ce que chacun puisse s'exprimer, se sentir totalement dans cette vision d'un projet où l'on a un destin commun, on a une nation, on a un peuple, on a une vision commune de l'avenir pour nos enfants. Et à partir de là, on fera ce pays avec sa Constitution."