La fibre optique transporte l'internet jusqu'à la Nouvelle-Calédonie depuis 2015 et aujourd'hui, 66% des usagers y sont raccordés. 10% des clients de l'OPT ont des besoins plus importants et ils ont souscrit à l'offre très haut débit pour profiter de contenus dont la qualité augmente et qui consomment beaucoup de bande passante.
Programmes vidéo et consoles de jeux en tête. "L'intérêt d'avoir une fibre optique avec un débit qui peut aller jusqu'à 1 gigabit par seconde, c'est de pouvoir gérer le multi-écrans", assure Guillaume Poquet, directeur marketing à l'OPT. "Lorsque par exemple il y a plusieurs personnes qui regardent du contenu vidéo sur plusieurs écrans différents. "
Le montage vidéo ou le streaming
Chez ce fournisseur d'accès, on estime que les débits proposés dans les offres classiques suffisent à presque tous les besoins domestiques entrants. Mais certains usagers ont de plus gros besoins en flux sortants, car ils exportent du contenu. "Ça peut aussi concerner des gens qui font du montage vidéo, qui envoient des gros fichiers par WeTransfer, qui mettent des vidéos sur Youtube ou encore qui font du streaming pour les jeux par exemple", détaille Gauthier Tabouy, responsable technique chez MLS. "Ils peuvent avoir besoin de plus de confort sur la bande passante disponible vers internet."
Favoriser l'industrie locale
C'est le cas par exemple pour la vidéosurveillance ou le télétravail qui peuvent consommer de la bande passante en quantité. Mais cela peut aussi développer d'autres activités. "Ça favorise notamment l'industrie locale, les services locaux comme la télévision avec Clap ou l'hébergement dans les datas centers donc c'est une très bonne chose", précise Antoine Fouilloux, directeur d'exploitation chez Can'l.
Le très haut débit n'est pas forcément la solution miracle pour mettre fin aux problèmes rencontrés par de nombreux usagers. Selon les professionnels, la qualité du réseau Wifi et l'état du modem routeur figurent parmi les premières sources de réception dégradée. A vérifier donc, avant d'envisager un supplément qui ne s'impose pas forcément.
Le reportage d'Erik Dufour et Nicolas Fasquel :