Interpellation à Saint-Louis

Saint-Louis (image d'archives)
Le procureur de la République, Alexis Bouroz a lancé un appel à témoin suite à l’interpellation d’un individu la nuit dernière. Il risque la perpétuité. L’occasion de faire un point sur l'avancée des enquêtes en cours sur les événements de Saint-Louis et Bangou. 
Une arrestation qui fait suite aux événements du 29 octobre 2016 à Saint-Louis, suite à des tirs sur des civils et des tirs à la chevrotine sur des gendarmes. L’individu interpellé risque la perpétuité pour les qualifiés : tentative de meurtre et tentative d’assassinat sur agent détenteur de la force publique.
  

Deux fugitifs activement recherchés

 L’occasion de faire le point, pour le procureur de la République, Alexis Bouroz et de rappeler le bilan des différentes opération judiciaires sur Saint-Louis et Bangou. A savoir : « 73 interpellations,  42 personnes mises en examen, 16 incarcérées et 17 placées sous contrôle judiciaire. »

A ce jour, deux  fugitifs restent toujours activement recherchés par  la gendarmerie notamment pour des tentatives de meurtre et d'assassinat en bande organisée : Samuel Moeka, en état d'évasion depuis le 24 novembre 2015 et Pascal Gnibekan.

D’après la justice, « ces individus sont dangereux et susceptibles d'être armés. Ils sont réfugiés en tribu de Saint-Louis où ils reçoivent manifestement le soutien de certains proches, entravant ainsi l'action de la Justice et des forces de l'ordre. »
 

Appel à témoin

Et de poursuivre : « l'aide fournie à ces criminels, de quelque manière que ce soit (logement, transport, alimentation, prêt de téléphone...), constitue le délit de recel de malfaiteur,  puni de 3 ans d'emprisonnement et de 5 000 000 XPF d'amende. Ces peines sont portées à 5 ans et 9 000 000 millions XPF d'amende lorsque l'infraction est commise de manière habituelle. S'agissant de Samuel Moekia, la complicité d'évasion pourra également être retenue. »

Ces derniers fugitifs sont invités à se rendre. Un appel à témoin a été lancé. Toute personne qui disposerait de renseignements sur ces criminels sont invitées à contacter sans délai la gendarmerie en composant le 17 (appel gratuit).