Il était arbitre la semaine passée lors des championnats d'endurance de force athlétique. A bientôt 90 ans, Jacques Fonce est aussi toujours un athlète. Il continue l'haltérophilie, avec un entraînement qu'il a su maintenir au fil du temps, malgré l'âge qui passe.
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Le décor est simple et pourtant, dans cette salle de musculation, derrière le vélodrome de Magenta, l’équipe de France de rugby à 7 et la sélection nippone de cyclisme sur piste s'y sont entraînées. Son gestionnaire, Roland Chodey, président du comité régional de bodybuilding, accueille ici des sportifs de tous horizons. Parmi les plus réguliers, il y a cet homme suscitant l'admiration de tous. Il est né le 24 avril 1931 à Nouméa. Jacques Fonce ne raterait pour rien au monde l’entraînement. La période de la Covid-19 a mis à mal sa routine.
L'ancien cadre de l’administration phytosanitaire, responsable de la surveillance du port et de l'aéroport, a toujours été méthodique. Une discipline qui lui vient de la pratique sportive. Lors de ses séances, il augmente progressivement les charges et son repos est minuté entre chaque lever de poids.
Quand sonne l'heure du service militaire obligatoire, il se rend au Maroc et découvre l'haltérophilie pratiqué par les militaires dans les gymnases. Revenu sur le Caillou, il se tourne vers le culturisme. "A l'époque, les salles étaient remplies. Il y avait des compétiteurs kanaks et européens. On n'a jamais vu autant de monde depuis" explique Jacques.
En marge d'un déplacement professionnel à Hawaï, il lui est proposé de s'inscrire à une compétition. Quelques années plus tard, on le retrouve aux championnats de France zone sud (Bordeaux/Nice). Le champion du monde de l'époque, Merziuc, se déplace de Monaco pour venir l'encourager.
Tout au long de sa vie, Jacques a su entretenir sa forme. Son bilan en haltérophilie et force athlétique ces treize dernières années en atteste. Pas question donc de s’arrêter. "S'il est parmi nous, ça veut dire que le sport ça conserve bien" lâche Roland Chodey, le gérant de la salle. Jacques Fonce fêtera ses 90 ans le 24 avril prochain. En attendant, il continue ses deux heures d’entraînements hebdomadaires.
Retrouvez le reportage de Martin Charmasson et Christian Favennec.
J'avais beaucoup insisté en disant il n'y a pas moyen de venir m'entraîner un peu ? C'est fermé, c'est fermé mais croyez-moi, j'ai souffert d'arrêter totalement mon entraînement sérieux pour le coronavirus qu'on n'a heureusement pas eu.
- Jacques Fonce.
L'ancien cadre de l’administration phytosanitaire, responsable de la surveillance du port et de l'aéroport, a toujours été méthodique. Une discipline qui lui vient de la pratique sportive. Lors de ses séances, il augmente progressivement les charges et son repos est minuté entre chaque lever de poids.
Sportif depuis son plus jeune âge
Un pur bonheur qu'il vit depuis soixante ans. Jacques a toujours été actif. Son père l'a mis à la natation dès l'âge de 9 ans. Il apprend "le respect des horaires, la rigueur des entraînements". A 18 ans, le Nouméen participe en Métropole à une traversée entre le port de Cannes et les îles de Lérins. Il se classe premier chez les juniors.Quand sonne l'heure du service militaire obligatoire, il se rend au Maroc et découvre l'haltérophilie pratiqué par les militaires dans les gymnases. Revenu sur le Caillou, il se tourne vers le culturisme. "A l'époque, les salles étaient remplies. Il y avait des compétiteurs kanaks et européens. On n'a jamais vu autant de monde depuis" explique Jacques.
En marge d'un déplacement professionnel à Hawaï, il lui est proposé de s'inscrire à une compétition. Quelques années plus tard, on le retrouve aux championnats de France zone sud (Bordeaux/Nice). Le champion du monde de l'époque, Merziuc, se déplace de Monaco pour venir l'encourager.
Tout au long de sa vie, Jacques a su entretenir sa forme. Son bilan en haltérophilie et force athlétique ces treize dernières années en atteste. Pas question donc de s’arrêter. "S'il est parmi nous, ça veut dire que le sport ça conserve bien" lâche Roland Chodey, le gérant de la salle. Jacques Fonce fêtera ses 90 ans le 24 avril prochain. En attendant, il continue ses deux heures d’entraînements hebdomadaires.
Retrouvez le reportage de Martin Charmasson et Christian Favennec.