Si les ostéopathes ne manquent pas sur le territoire, les professionnels qui viennent en aide aux patients à quatre pattes se font rares. Rencontre avec Johanna Griessinger, ostéopathe équine.
Une fois par an, le propriétaire de Vandalou appelle Johanna, pour qu’elle réalise un check up complet de son cheval. « C’est nécessaire, comme pour les humains. On les assimile à des athlètes, on les sollicite beaucoup tous les week-end en compétition », témoigne Philippe Giovannelli, propiétaire de Vandalou. « Il est important qu’en début de saison on puisse reprendre le travail dans de bonnes conditions avec un cheval décontracté et sans pathologies qui pourraient s’aggraver au cours du travail ». Des chevaux qui n'ont plus aucun secrets ou presque pour Johanna.
Lors de ses études d’ostéopathie, c’est tout naturellement qu’elle se spécialise dans les équidés. « Je monte à cheval depuis que j’ai huit ans donc quand j’ai fait mes études d’ostéopathie, ça me paraissait un passage obligé que d’appliquer ce que j’avais appris sur les chevaux. J’aime bien voir les cavaliers et les chevaux, car souvent je retrouve exactement les mêmes dysfonctions ».
Après leur séance, les patients à quatre pattes sont mis au repos durant quelques jours, avant de ne pouvoir reprendre progressivement les entraînements, en compagnie de leurs cavaliers.