La SNSM réalise en Nouvelle-Calédonie une centaine d’interventions par an. « Un chiffre qui se stabilise », assure son président. Parmi ses missions : la sauvegarde de la vie humaine et les actions de prévention auprès des plaisanciers et du grand public. « Nous avons des interventions régulièrement toute l’année, c’est la spécificité de la Nouvelle-Calédonie, alors qu’en Métropole ils interviennent surtout de juin à septembre durant l’été. A Nouméa, les bénévoles interviennent au moins une fois par semaine ».
Des bénévoles engagés
La Calédonie compte cinq stations : Nouméa, Boulouparis, Koumac, Thio et Lifou. En province Nord, il n’existe pas de station sur la côte Est. Quarante sauveteurs bénévoles participent aux sauvetages, toute l’année, 24h/24, « la plupart des bénévoles viennent de la plaisance, ils interviennent sur leur temps libre ». Quelles sont les conditions pour devenir sauveteur ? Être majeur, résider à moins de 15 minutes de la station, être si possible titulaire du permis côtier et du brevet de secourisme « nous proposons aux bénévoles des entraînements embarqués et de secourisme toutes les semaines ce qui permet aux équipages d’évoluer sur différents postes », précise Raphaël Riquet.
Le 16 en cas d’urgence
Pour tout problème en mer, il faut contacter le MRCC au 16, qui se chargera d’envoyer le moyen le plus adapté à la mission de sauvetage. « Si les vies humaines sont en danger, il faut contacter les secours. Un homme à la mer, un blessé par exemple, il faut tout de suite avertir car les délais en mer sont beaucoup plus importants que sur terre ». La station de Nouméa est le plus souvent sollicitée pour des avaries de moteur ou électrique, et pour des bateaux échoués.
Journée porte ouverte
À l’occasion de la sixième édition des Journées nationales des sauveteurs en mer ce week-end, la station de Nouméa, située 10 avenue Victoire Henri Lafleur, ouvrira ses portes au public ce samedi 25 juin de 8 à 16 heures. Plusieurs ateliers sont au programme : les gestes qui sauvent, matelotage, sécurité ou encore vente des produits dérivés.
Un entretien à retrouver dans son intégralité ici.