Justice. Sept personnes sous contrôle judiciaire pour des menaces à l’encontre de la famille Metzdorf

De retour en Nouvelle-Calédonie, le député Nicolas Metzdorf était l'invité du journal télévisé du dimanche 6 octobre.
Le tribunal jugera en avril prochain sept personnes pour des menaces de mort à l’encontre de la famille Metzdorf, dont le député de la 1re circonscription de la Nouvelle-Calédonie et son père, a indiqué lundi 11 novembre le procureur de la République dans un communiqué. Elles avaient notamment rédigé un document proclamant “leur souveraineté” sur les propriétés de la famille à Poya.

Les gardes à vue ont eu lieu le 8 novembre, mais les faits remontent au 19 octobre dernier, indique le procureur de la République, Yves Dupas. Ce jour-là, plusieurs personnes se réclamant du clan Weko se sont rendues à la gendarmerie de Poya, afin de remettre aux autorités un "acte légitime de proclamation de pleine souveraineté clanique, mythique et totémique à l’encontre de Messieurs Claude Metzdorf et Nicolas Metdorf pour occupation sans droit ni titre de leurs propriétés à Poya". Le document précisait que la revendication foncière "prenait effet au 11 novembre 2024." 

“Il va crever comme un chien” 

Surtout, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, les signataires avaient proféré des menaces de mort : "Je signe avec mon totem, et celui qui va à l’encontre va mourir” ou encore "Content ou pas content, il va crever comme un chien". 

Vendredi, sept personnes étaient placées en garde à vue dans cette affaire. En guise de défense, les mis en cause ont expliqué "qu’ils n’avaient pas l’intention de s’en prendre à la famille Metzdorf et que leur message s’adressait aux esprits". Tous ont été convoqués devant le tribunal correctionnel le 24 avril prochain et placés sous contrôle judiciaire.