Le bilan est lourd
L’entreprise Komatsu, sous-traitant de Vale en charge de la maintenance des engins de la mine, réalise actuellement une expertise technique pour faire le bilan des dommages, dont le coût s’élèverait à plusieurs centaines de millions de francs. Mais outre les dégâts matériels, l’entreprise fait un autre constat amer : depuis la crise à l’usine du sud, 80% de son activité est à l’arrêt.On avait sur site une soixantaine de personnes, depuis le 12 novembre date à laquelle les blocages ont commencé. Ces personnes n’étaient plus sur site, ça fait maintenant plus d’un mois qu’elles n’ont pas d’activité, on les empêche de travailler et aujourd’hui on a réussi à les accompagner pendant tout ce temps mais on est obligés de passer à d’autres mesures, on est en train de discuter des mesures sociales parce qu’on n'est plus capables d’assumer cette perte d’activité très importante pour notre société. -Jean-Christophe Nyssens, directeur général de Komatsu
Près de 80% du personnel au chômage technique
L’entreprise a dû mettre près de 80% de ses salariés au chômage technique depuis cette semaine. Elle s’inquiète du manque de visibilité à court et moyen terme.C’est très difficile on a une absence totale de visibilité, et la problématique aujourd’hui s’étend à l’entièreté du territoire, donc ce n’est pas juste l’activité de Goro qui a disparu, c’est également les activités sur la SLN et d’autres sites miniers. C’est cette échelle territoire qui devient vraiment pour nous problématique, qui nous empêche d’envisager un avenir à court terme. Jean-Christophe Nyssens, directeur général Komatsu.
Plusieurs autres sous-traitants, dont l’activité est liée à la mine, rencontrent ces mêmes difficultés. Ils espèrent une résolution du conflit au plus vite.