L’abandon d’animaux n’est pas une fatalité

Journée mondiale de lutte contre l'abandon d'animaux à Nouméa.
A l’occasion de la Journée mondiale contre l’abandon des animaux, la Spanc, la Bande à nounou et d’autres associations se sont mobilisés quai Ferry à Nouméa. L’occasion pour elles de rappeler que des solutions existent pour éviter les abandons.

Chaque année, la Société de protection des animaux (Spanc), accueille jusqu’à 380 nouveaux pensionnaires. Soit plus d’un par jour. 

Cathy, bénévole, constate deux phénomènes qui aggravent le phénomène, les départ du territoire et les contraintes liées aux animaux de compagnie : "Les gens n’anticipent pas ne considèrent pas forcément l’animal comme un membre de la famille et du coup ils préfèrent l’abandonner lorsqu’ils doivent quitter le territoire.

On se rend compte également que les gens ne sont pas suffisamment conscients de l’investissement nécessaire lorsque l’on adopte un chien ou un chat. Résultat, au bout d’un moment ils sont dépassés par les événements et ils abandonnent leurs animaux."

 

Une législation plus contraignante au 1er janvier

Avant d’en arriver à l’abandon, il y a pourtant des solutions : Education canine, promenade ou même dog sitting. Des entreprises fleurissent pour soulager des humains qui pourraient être débordés. Léa est cogérante d’une société qui se propose de venir en aide aux propriétaires canins : "Mon associé est éducateur canin donc il va faire de la rééducation comportementale, de l’éducation et on fait aussi de la promenade, de la visite à domicile, du taxi animalier."

Reste pour les associations, rien ne vaut une réelle réflexion avant d’adopter un animal. De son côté, le gouvernement entend mettre en place une législation qui permettra espère-t-il de freiner le phénomène via l’obligation d’identification des animaux de compagnie. Et un contrôle des ventes et cessions d’animaux. La loi de pays doit entrer en vigueur au 1er janvier 2023.

Le reportage de William Kromwel et Lina Waka-Ceou : 

©nouvellecaledonie