L'essentiel de l'actualité dans le pacifique, en bref.
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Une date a été fixée : le prochain sommet du Groupe mélanésien Fer de Lance doit avoir lieu le 14 juillet à Honiara
C'est en tout cas ce que pense savoir la radio nationale néo-zélandaise. La rencontre a déjà été repoussée à deux reprises. Le lieu, aussi, a changé à deux reprises : d'abord prévu au Vanuatu, puis en Papouasie-Nouvelle-Guinée, c'est donc aux Îles Salomon que les dirigeants mélanésiens devraient se retrouver. Ce qui ne change pas, c'est l'ordre du jour : la nomination controversée du Fidjien Amena Yauvoli au poste de directeur général de l'organisation et la place accordée à l'Indonésie et aux indépendantistes de Papouasie occidentale au sein du Groupe.
La situation se détériore dans le centre de rétention de Manus,en Papouasie-Nouvelle-Guinée
dénonce la Coalition de l'action pour les réfugiés, la principale association australienne de défense des demandeurs d'asile et réfugiés. Son porte-parole, Ian Rintoul, affirme que comme le centre doit bientôt fermer, les entreprises qui travaillent sur place se désinvestissent. La nourriture manque et le courant est souvent coupé, d'après lui. Mais les autorités australiennes affirment qu'il n'y a pas de restrictions d'eau ni d'électricité. De leur côté, les autorités papoues assurent que les quelque 900 réfugiés et demandeurs d'asile hébergés à Manus ont droit à trois repas par jour. Il y a de temps en temps des coupures de courant, mais cela ne dure que quelques heures, ajoutent les services de l'immigration.C'est le Premier ministre papou, Peter O'Neill, qui a annoncé la fermeture du centre de Manus, fin avril. Quelques jours plus tôt, la cour suprême du pays avait déclaré que la détention de demandeurs d'asile était « illégale et anticonstitutionnelle ». On ne sait toujours pas ce que deviendront les 900 résidents du centre.