L'Agence de régulation en santé a été mise sur les rails

Le membre du gouvernement Yannick Slamet, en charge de la santé.
La nouvelle entité qui se dessine en Nouvelle-Calédonie a pour vocation d'améliorer un système de santé qui en a bien besoin. Il s'agit d'une agence de régulation. Le gouvernement vient d'approuver la convention qui la constitue, sous la forme d'un groupement d'intérêt public.

En pleine visite présidentielle, ce projet de délibération transmis au Congrès avait de quoi passer inaperçu. Mais il est bien mentionné dans les décisions prises par le gouvernement collégial, mercredi 26 juillet : l'exécutif "a approuvé la convention constitutive du groupement d’intérêt public 'Agence de régulation en santé de la Nouvelle-Calédonie'". 

Dans le plan Do Kamo

Sa mise en place s'inscrit dans une démarche de réformer en profondeur notre système de santé et d’assurance maladie. C'était prévu dans le fameux plan de santé Do Kamo voté en 2018. L'agence est vouée à être une instance indépendante. "Elle implique la prise en compte des quatre dimensions de la régulation", développe le gouvernement : 

  • "maîtrise budgétaire", 
  • "équité dans l’accès à la prévention et aux soins", 
  • "qualité des soins et de la prévention",
  • "innovation en santé". 

La création de cette instance a pour ambition d’améliorer l’efficacité des politiques publiques de santé en répondant au mieux aux besoins de santé des Calédoniens et en rééquilibrant les soins au profit de la prévention. D’autre part, elle vise à rendre le système de santé plus efficient, en maîtrisant les dépenses.

Communiqué du gouvernement, 26 juillet 2023 

Au conseil d'administration

Comment fonctionnerait-elle ? L'Agence de régulation en santé est pensée sous la forme d'un GIP, un groupement d'intérêt public. Dans son conseil d’administration, chargé de nommer un directeur ou une directrice, il y aura :

  • la Nouvelle-Calédonie, 
  • la Cafat,
  • l’Agence sanitaire et sociale.