Relance économique, pouvoir d’achat des Calédoniens, vie chère, protection sociale ou encore fiscalité, l'Usoenc demande au gouvernement et au Congrès des réformes en profondeur pour améliorer le quotidien des Calédoniens. Il s'est notamment attaqué au plan de relance du gouvernement.
Cédrick Wakahugneme (MP) •
Depuis le début de l’année, la Nouvelle-Calédonie subit de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire du Covid-19. Les questions sur l'avenir institutionnel avec le référendum, viennent amplifier la situation économique du pays, qui bouleverse le quotidien des Calédoniens. Ce sont là, les conclusions de l'Usoenc à sa dernière Assemblée générale en octobre dernier. Ce mardi matin, le syndicat a annoncé s'être mis en ordre de marche, contre la vie chère.
Pendant trente années, nos responsables politiques ont parlé des enjeux institutionnels. Les questions économiques et sociales ont été laissées de côté. - Milo Poaniewa, secrétaire général de l'Usoenc.
Engager des réformes
"Il faut engager des réformes nécessaires pour sauver l’économie Calédonienne, c’est l’enjeu de notre mobilisation vendredi", assure Milo Poaniewa, le Secrétaire Général du syndicat. "Pendant trente années, nos responsables politiques ont parlé des enjeux institutionnels. Les questions économiques et sociales ont été laissées de côté", et pourtant assure-t-il, "nos élus se sont engagés au dernier Comité des signataires de s’attaquer à ces dossiers".
Le syndicat réagit sur le plan de relance du gouvernement
Augmenter le salaire minimum interprofessionnel garanti
L’Union des syndicats des ouvriers et employés de Nouvelle-Calédonie propose pour relancer le pouvoir d’achat des Calédoniens, d’augmenter le Salaire minimum interprofessionnel garanti. « On propose que le SMIG qui est actuellement à plus de 150 000 frs CFP, passe à 190 000 fers CFP », lance Milo Poaniewa, qui rajoute "nous demandons également la suppression du SMAG à partir du 1er trimestre 2021".
Des propositions pour l'Usine du sud
Le syndicat a également abordé le dossier de reprise de l’Usine du sud. "Nous avons reçu l’ICAN qui nous a expliqué leur démarche, mais l’Usoenc ne prend pas parti dans les transactions concernant l’industriel Vale NC et les repreneurs potentiels", insiste Milo Poaniewa. Celui- ajoute que des propositions ont par contre été faites, sur la question de l'actionnariat de l'Usine du sud, qu'elle fasse l'objet d'un débat au Congrès. Autres propositions, donner l'autorisation aux ingénieurs de Korea Zinc de mener des investigations nécessaires sur le site de Goro et enfin appeler Korea Zinc à faire une annonce sur ses intentions.