Le syndicat défilait ce matin (3 août) dans les rues de Nouméa pour alerter les autorités sur le rééquilibrage en matière d’emploi. Il estime qu’encore trop peu de Kanak ont accès à l’emploi et aux postes à responsabilité.
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800 personnes selon la police, plus de 1500 selon les manifestants sont descendues dans les rues aujourd’hui à l’appel de l’USTKE.
« Tous mobilisés pour le rééquilibrage ». Un rééquilibrage inscrit dans les Accords de Matignon/Oudinot et de Nouméa, mais qui tarde à arriver selon l’USTKE. Pour le syndicat, les résultats sont très insuffisants : l’accès des Kanak à l’emploi et aux formations reste faible et peu d’entre eux occupent des postes à responsabilités.
Sans être dans la victimisation ou le repli communautaire, l’USTKE appelle les instances économiques et politiques à leurs responsabilités.
André Forest, le président de l’USTKE
USTKE rééquilibrage itw Forest
Une délégation a rencontré les forces économiques et politiques pour tenter de trouver des solutions à cette problématique. L’action doit être collective a soutenu le MEDEF-NC, qui assure qu’aucune communauté n’est laissée pour compte.
Idem pour le gouvernement qui rappelle la mise en place de plusieurs réformes en faveur de la formation des jeunes en entreprise, puis le projet éducatif. Philippe Germain, le président du gouvernement en appelle à toutes les forces vives pour tirer la jeunesse calédonienne et notamment kanak vers le haut.
Philippe Germain, le président du gouvernement
USTKE rééquilibrage itw Germain
La problématique du rééquilibrage sera abordée le 19 août prochain lors d’un colloque à l’Université. L’occasion de faire le point sur les avancées, mais aussi sur ce qu’il reste à faire en termes d’emploi et de formation.