La Chine affirme ne pas être une "menace pour la Nouvelle-Zélande"

L'ambassade de Chine en Nouvelle-Zélande célébrant le 97e anniversaire de l'armée populaire de libération.
Il n'y a aucune compétition entre les deux pays, a affirmé jeudi l'ambassade de la Chine à Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande. Une réponse à un rapport des services de renseignement néo-zélandais s'inquiétant d'efforts d'ingérence "complexes et trompeurs" de la part de Pékin.

Dans leur rapport annuel sur les menaces, les services de renseignement néo-zélandais avaient affirmé mardi que "la République populaire de Chine reste un sujet de préoccupation complexe en Nouvelle-Zélande". Ils accusaient Pékin d'infiltrer les organisations de la diaspora chinoise en Nouvelle-Zélande pour donner l'impression que cette communauté est dans son ensemble favorable à la ligne du régime communiste chinois.

Des accusations "complètement sans fondement" et "un fantasme ou de la pure fabrication", a répondu jeudi l'ambassade de Chine en Nouvelle-Zélande dans un communiqué. "Il n'y a aucune sorte de compétition entre les deux pays, et la Chine n'est pas une menace pour la Nouvelle-Zélande", a-t-elle affirmé.

Ceci est hautement irresponsable, imprudent et profondément injuste pour la communauté chinoise.

L'ambassade de Chine à Wellington


Diaspora chinoise

"Les tentatives manifestes du rapport de discréditer la diaspora et les étudiants chinois ne sont rien qu'un effort pour semer la zizanie, inciter à la peur et nourrir les divisions", a poursuivi l'ambassade. "Ceci est hautement irresponsable, imprudent et profondément injuste pour la communauté chinoise", a-t-elle ajouté.

Le nouveau gouvernement néo-zélandais de centre droit a récemment réorienté la politique étrangère du pays vers ses alliés occidentaux "traditionnels", et notamment les Etats-Unis, après des années de renforcement des liens économiques avec la Chine.

En mars, Wellington a publiquement déclaré qu'un groupe soutenu par l'État chinois était à l'origine d'une cyberattaque malveillante, qui a infiltré les systèmes informatiques du gouvernement. Pékin a démenti ces accusations. La Chine reste toutefois le plus gros partenaire économique de la Nouvelle-Zélande.