La direction des affaires sanitaires adapte sa stratégie vaccinale face au Covid-19

La 4ème dose n'est pas obligatoire mais fortement encouragée pour les séniors de plus de 80 ans.
Le pic de l’épidémie de Covid-19 est passé et la pandémie est en décroissance continue. C’est pourquoi la direction des affaires sanitaires et sociales et le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie font évoluer la stratégie vaccinale. Ainsi, la vaccination contre le Sars-CoV-2 pourrait être recommandée au même titre que la vaccination de la grippe, pour les personnels de santé, les personnes vulnérables et les agents des compagnies aériennes.

Les voyants sont au vert. En Calédonie, la pandémie est en décroissance continue depuis février. Les chiffres le montrent : le nombre de patients dans les hôpitaux diminue,  avec une seule personne en réanimation à ce jour et 9 en unité Covid. Le taux d’incidence est désormais de 60 pour 100 000 habitants.

Mais les services de la direction des affaires sanitaires et sociales (DASS) et le gouvernement recommandent tout de même une certaine vigilance : "On sait qu’il y a une forme du variant Omicron, le BA.2, qui est un peu plus contagieuse. Pour le moment il n’est pas majoritaire en Nouvelle-Calédonie, mais s’il le devenait, on pourrait s’attendre à ce qu’il y ait une petite remontée du nombre de cas", explique le docteur Sylvie Laumond, cheffe du service de santé publique à la DASS.

Vaccination saisonnière

Le criblage des voyageurs positifs se poursuit. Il permet notamment d’anticiper l’introduction du fameux BA.2, qui observe une progression en Métropole et chez nos voisins polynésiens. Mais au vu des résultats épidémiques, la stratégie vaccinale va tout de même évoluer et devrait devenir saisonnière : "la vaccination contre le Covid-19 va faire partie des vaccinations recommandées, au même titre que la grippe, et sera conseillée aux personnes vulnérables, ainsi qu’aux médecins et autres personnels de santé au contact de personnes vulnérables. Mais également aux professionnels du voyage, qui ont une plus forte probabilité d’être au contact du virus", expose le docteur Sylvie Laumond.

A l’échelle mondiale, et notamment dans l’Hexagone, le sous-variant d’Omicron représente près de 70% des infections. Mais la DASS se veut rassurante : le contexte de l’hémisphère Nord est différent en saison fraîche que celui du territoire.