La gestion de l'Union pour le handicap étrillée par la Chambre territoriale des comptes

La Chambre territoriale des comptes de Nouvelle-Calédonie, boulevard Vauban, à Nouméa.
Absence d'études, de recherches et une situation financière dégradée... les magistrats de la CTC dressent un tableau accablant.

Un nouveau rapport de la Chambre territoriale des comptes s’est intéressé à l’Union pour le handicap, ce groupement d’intérêt public qui regroupe gouvernement, provinces et l’IFPSS, l’Institut de formation des professions sanitaires et sociales. Sa mission est d’améliorer l’accompagnement des personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie. Après avoir passé à la loupe sa gestion depuis 2017, la CTC met le doigt sur plusieurs dysfonctionnements.

Un champs d'action trop limité

L’an dernier, l’Union pour le handicap a recentré ses missions au milieu scolaire. Un problème selon la CTC, qui rappelle que son champ d’action est bien plus vaste. Le GIP est aussi présent pour accompagner les personnes dépendantes ou handicapées en centre de loisirs ou à leur domicile. Il doit également permettre de lutter contre l’isolement. Autre anomalie constatée, certaines de ses missions sont en souffrance comme les études et recherches, pourtant inscrites dans sa feuille de route.
 

Une situation financière dégradée 

Autre problème et pas des moindres, la santé financière de la structure qui se dégrade depuis plusieurs années. Sans mesure pour redresser la barre rapidement, c’est l’avenir même du GIP qui serait en danger.

Comme à son habitude, la Chambre territoriale des comptes émet plusieurs recommandations. Le GIP Union pour le handicap devra trouver de nouvelles sources de financement. Il devra aussi prendre en compte l’évolution de la population calédonienne. Une population vieillissante avec, potentiellement, de plus en plus de personnes dépendantes ou en situation de handicap.