La journée mondiale de la biodiversité relayée en Nouvelle-Calédonie

Découverte des spécificités des coraux de l'îlot Bailly au Mont-Dore, ce samedi 22 mai.

La journée mondiale de la biodiversité est célébrée le 22 mai. L'occasion pour les associations locales de se mobiliser et de faire le point sur la richesse des espèces animales et végétales, qui font de la Nouvelle-Calédonie l’un des principaux hotspots de la planète.

Valérie Burtet-Sarramégna est maître de conférences à l’université de la Nouvelle-Calédonie. Sa spécialité : la biochimie et la biologie moléculaire, appliquées à la végétation. Ses travaux concernent la biodiversité locale.

"En Nouvelle-Calédonie, on va trouver à la fois un nombre important d’espèces endémiques qui sont localisées sur un endroit biogéographique défini et qui sont victimes d’un certain nombre de menaces. Ce sont les critères qui font d’un endroit de la planète, un hotspot de biodiversité", lance la spécialiste.

La Nouvelle-Calédonie est l’un des hotspots de la biodiversité mondiale. Lorsque vous allez vous balader dans le sud par exemple, 9 plantes sur 10 que vous allez pouvoir observer, ne poussent nul part ailleurs dans le monde.

Valérie Burtet-Sarramégna, maître de conférences en biochimie. 

 

40 000 espèces animales et végétales

Comme dans le reste du monde, des menaces pèsent sur la biodiversité calédonienne, entre autres : le changement climatique ou encore l’érosion. Les associations de protection de l’environnement tirent la sonnette d’alarme.

À l’occasion de "la fête de la Nature" organisée ce samedi dans la commune du Mont Dore, les visiteurs étaient sensibilisés à la conservation et à la protection de la nature, sur l’ilôt Bailly.

En Nouvelle-Calédonie, les scientifiques comptent plus de 40 000 espèces animales et végétales comme les coraux. Ces animaux, vivent en symbiose avec les algues microscopiques explique Carole Bernard, directrice générale du Centre d'initiation à l'environnement. "Les coraux vont se fixer au sol. Au début, on va avoir un seul individu qui va fabriquer sa maison et ensuite, il va se dupliquer. Mais il est en association avec des algues qui ont besoin de lumière".

Avec ses 1 600 km de longueur, le territoire possède la plus longue barrière récifale continue de la planète. Classée au patrimoine de l’UNESCO, elle est surveillée de près, comme un véritable joyau.

Le reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Laura Schintu :