La nageuse Delphine André se prépare pour les mondiaux de para-natation

Delphine Andre se prépare pour les mondiaux de para natation.
Après avoir brillé aux championnats d’Europe, c’est à l’échelon supérieur qu’elle va se frotter. La nageuse de sport adapté Delphine André s’envolera dans la nuit de samedi à dimanche pour la métropole. Elle disputera les mondiaux de para-natation à Montluçon, du 13 au 17 décembre prochain.

Il y a deux mois encore, elle se trouvait au nord de l’Italie en Émilie-Romagne, dans cette ville de Ferrare, dont le centre est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Avec l’équipe de France, Delphine André participait aux championnats d’Europe SUDS, qui rassemble des sportifs trisomiques. La calédonienne engrange dix médailles : deux fois l’or en relai, quatre fois l’argent et deux récompenses de bronze.

Neuf séances par semaine 

De retour sur le Caillou, elle a repris les entraînements tambour battant, avec neuf séances par semaine. Une préparation intense, avant son départ pour une nouvelle grande échéance. "Elle va partir très bientôt sur les championnats du monde de sports adaptés, qui vont se dérouler à Montluçon en Métropole. Elle va participer sur les nages allant du 50/100 mètres et 200 mètres dos, 200 m papillon et 204 m nages et 404 m nages", précise Vivien Chaillet son entraîneur. 

Virages à améliorer

L’un des points à améliorer pour cette compétition ce sont ses virages culbutes, où elle perd du temps sur ses rivales. Il lui faut rester plus longtemps sous l’eau, après avoir touché le mur. Delphine a des qualités pour y parvenir, de façon régulière. "C’est une nageuse qui est très aquatique. Elle produit moins d’efforts, elle pousse et elle avance toute seule. Elle va pousser et atteindre six mètres sans faire d’efforts", poursuit son entraîneur.

La nageuse travaille dur, en rêvant que sa catégorie sport adapté soit intégrée aux prochains Jeux paralympiques 2024 de Paris. Des pétitions en France et en Espagne ont été lancées, pour permettre aux athlètes trisomique d’y participer.

Le reportage de Martin Charmasson et Christian Favennec :

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