La SLN espère redresser le cap en 2023

Vue de l'usine SLN à Doniambo.
La SLN est lancée dans une "opération de survie", après une année 2022 particulièrement difficile. L’entreprise n’a pas eu confirmation d’une aide de l’Etat, pourtant très attendue.

Produire plus de 48 000 tonnes de ferronickel et exporter 4 à 5 millions de tonnes par an : voilà la feuille de route qui permettra de sortir la SLN de l’ornière en 2023, selon la direction de l’entreprise.

Car l’année 2022 a été particulièrement mauvaise  pour le métallurgiste, malgré des cours du nickel au plus haut. Les raisons : la mauvaise météo qui a pénalisé l’activité minière et des coûts en hausse, conséquence de la flambée du fioul et du charbon. Une année noire donc, qui n’a pas permis à la SLN, dont le résultat est négatif depuis huit ans, de redresser la barre.

Capacité d’endettement épuisée

"On a quasiment épuisé toutes nos capacités d’endettement, confirme Guillaume Verschaeve, le directeur général de la SLN. Depuis six mois, on a pris des mesures d’économie qui consistent à limiter énormément les dépenses. On reporte les dépenses d’investissement, on essaie de reporter des dépenses de maintenance. Certains contrats sont renégociés. C’est un peu une opération de survie."

Une situation d’autant plus difficile que l’aide de l’Etat, annoncée à hauteur de 7 milliards de francs, n’a pas été confirmée à l’industriel.