Le 11 novembre commémoré en Calédonie

Devoir de mémoire aussi en Nouvelle-Calédonie où des cérémonies étaient organisées dans plusieurs communes. A Nouméa, une cinquantaine d'élèves de primaire, de collèges et de lycées ont honoré la mémoire des combattants morts pour la France au cours de la cérémonie de l'Armistice de 1918.
Ce 11 novembre, place Bir Hakeim, le devoir de mémoire quand on a une dizaine d’années, est un exercice citoyen qu’assurent, depuis quatre ans, ces bleuets de France, à chaque commémoration. 
« On collecte deux jours dans l’année, le 8 mai et le 11 novembre. Moi, je trouve que c’est bien, même si on est enfant, on peut quand même participer aux récoltes, aider des gens » explique cette jeune fille.
 

Plus de deux mille Calédoniens dans le conflit 

Cette cérémonie nous ramène un siècle en arrière.  Plus de deux mille Calédoniens s’engagent dans la Grande Guerre, un peu plus de cinq cents tombent au champ d’honneur dont quatre cents tirailleurs kanak.
Une histoire étudiée au collège notamment par les élèves de la classe de défense de Magenta et la classe musique de Baudoux, participant à cette commémoration.
« Je suis très contente qu’on puisse chanter pour ce moment qui est assez important pour la France et la Nouvelle-Calédonie » commente une jeune chanteuse. 
 

Rendre hommage 

Face à leurs aînés, civils et militaires, les conseillers juniors de Nouméa élus en août dernier remplissent ce devoir dû à leur charge, intimidés.
« On peut participer, on peut déposer les fleurs pour rendre hommage aux morts » explique l’un d’entre eux.
Une cinquantaine d’élèves du primaire, du collège et du lycée, ont ainsi pleinement exercé leur devoir de mémoire en cette fin d’après-midi de novembre.
Le reportage de Nadine Goapana et Louis Perin 

 

Un jour férié, mais lequel ?

A Poindimié, pas de célébration particulière en ce 11 novembre. Et si la date est bien connue comme un jour férié, tout le monde n’est pas au point sur la date, ni sur sa signification. On est parfois très loin de la première guerre mondiale…
Le reportage de Marguerite Poigoune 

Le 11 novembre, c'est quoi ?