Le 1er mai est le seul jour de l’année obligatoirement chômé. Les commerces gardaient néanmoins la possibilité d’ouvrir en respectant le code du travail. Quelques-uns ont ouvert avec des succès divers.
•
Les consommateurs se sont faits très rares en cette fête du travail. Il faut dire que les commerces eux-mêmes, dans leur grande majorité, avaient décidé de rester fermer. A quelques exceptions près, notamment dans certains secteurs très ciblés dont la reprise était très attendue par les consommateurs. Pour le snack de Laura et le salon de coiffure de Cécile, ce 1er mai fut même une bonne journée.
Ce sont les gérants et responsables de commerces qui ont travaillé. Lorsqu’ils ont fait appel à leurs salariés, cela s’est fait dans le cadre très stricte du code du travail. La réglementation laisse une marge de manœuvre contrôlée lors de cette journée comme le rappelle Magda Bonal-Thuraud, directrice du travail en Nouvelle-Calédonie.
Le mois de mai compte encore deux jours fériés, le 8 pour la victoire de 1945 et le 21 pour l’ascension, deux jours fériés qui ne seront pas obligatoirement chômés.
Le reportage de Dave Waheo-Hnasson et de Philippe Kuntzmann
Laura et Cécile
Des salariés volontaires
Dans un supermarché de Nouméa, pas de répit non plus pour les caissières. Pour assurer le service, trois salariées. Toutes volontaires pour travailler ce 1er mai.« Ça fait plaisir aux clients de venir faire les courses et nos employés aussi sont heureux de pouvoir reprendre le travail », indique Bianca Poaniewa, responsable adjointe du supermarché.
Une réglementation stricte
Ce sont les gérants et responsables de commerces qui ont travaillé. Lorsqu’ils ont fait appel à leurs salariés, cela s’est fait dans le cadre très stricte du code du travail. La réglementation laisse une marge de manœuvre contrôlée lors de cette journée comme le rappelle Magda Bonal-Thuraud, directrice du travail en Nouvelle-Calédonie.
Magda Bonal-Thuraud
Le reportage de Dave Waheo-Hnasson et de Philippe Kuntzmann