Chez les humains, la pollution sonore produit une baisse de performances, comme cela a été démontré chez des enfants scolarisés près des aéroports. Chez les oiseaux chanteurs, ces perturbations seraient gravissimes puisque elles toucheraient à leur intelligence.
Leur cerveau est complètement désorienté, incapable de s’adapter à leur environnement, raconte Christopher Templeton, l'un des auteurs de l'étude.
Conséquences : troubles de l’orientation, perturbation des capacités à communiquer, fragilité face aux prédateurs, interférences pour se reproduire.
Bref, de nombreux oiseaux chanteurs, au cerveau très développé, comme les diamants mandarins, sont concernés, alors pourquoi pas nous…
Le bruit nuit gravement…
L’expérience a été menée sur une classe et l’étude a fait l’objet d’une publication dans la revue « Proceedings of the Royal Society «.
Que penser alors de classes surchargées, de trafic routier tout proche, ou de gros travaux horriblement bruyants.
Selon toute vraisemblance, nos capacités d’apprentissage en seraient très altérées, comme ces petits oiseaux chanteurs, au bec rouge, originaires d’Australie.