Ils étaient plus de 600 sur le premier départ, ce dimanche matin, à 7 heures, avec une centaine de marathoniens et 500 coureurs du semi-marathon, dont un nombre impressionnant de militaires.
Il y avait également beaucoup de monde au bord de la route, le long du parcours, sur les baies, pour encourager les coureurs locaux, mais aussi japonais, australiens et néo-zélandais. Le succès populaire du Marathon international de Nouméa ne se dément pas.
Moins de concurrents japonais
Les coureurs japonais étaient seulement une trentaine. Contre 150 régulièrement comptés avant la crise sanitaire. En partie à cause de la suppression du vol Tokyo-Nouméa du vendredi soir. Il leur permettait de ne rester qu’un week-end alors qu'ils ont peu de congés annuels.
Voilà qui a en tout cas fait les affaires des coureurs du pays, avec un Alexy Dianoux en grande forme. Papa pour la seconde fois depuis quelques mois, ses nuits sont parfois entrecoupées, mais pas de quoi l'arrêter. Il est en pleine préparation pour les Jeux du Pacifique, qui se dérouleront en fin d’année aux Salomon. Il ambitionne de décrocher une place au sein de la sélection calédonienne pour disputer le 5 000 et le 10 000 mètres.
Sa réaction après la course, recueillie par Erik Dufour et Gaël Detcheverry :
Manaka Kawata s’impose chez les dames.
Le Japonais Koki Fujimoto, à la peine sur le dernier quart du parcours, n’a jamais pu revenir sur le leader. Il a terminé une minute après lui. L’autre bonne surprise du jour vient de la belle performance de Ludovic Lanceleur, 3e. Un podium inédit tant la domination japonaise semblait inébranlable depuis de nombreuses années. En revanche, la Japonaise Manaka Kawata s’impose chez les dames.
Sur les 10 km de Tokuyama, le Calédonien Mathieu Szalamacha, lui aussi en préparation pour les Jeux du Pacifique, s’est imposé sans rival.