"Halte aux violences conjugales" ou "violences faîtes aux femmes : cause nationale". Une trentaine de femmes et d’hommes a arboré et scandé ces slogans devant la gendarmerie centrale de Nouméa ce matin. Suite aux révélations de Mediapart, le colonel Eric Steiger a été démis de ses fonctions par le Ministre de l’intérieur Gérald Darmanin. Une annonce faite par communiqué hier soir par le cabinet du ministre.
Une nouvelle qui satisfait le collectif des femmes en colère qui était tout de même présent ce samedi devant la gendarmerie. "On maintient cette manifestation pour dire plus jamais ça et pour pointer du doigt la responsabilité de la haute hiérarchie au niveau du ministère de la Défense. Et aussi pour dire à Sophie Steiger, qui a souffert de ces violences, que nous la soutenons ici en Calédonie, comme toutes les femmes victimes de violences conjugales", détaille Françoise Caillard, membre du collectif des femmes en colère.
Exemplarité à tous les niveaux
Une solidarité affichée par les citoyens et les diverses association de défense des droits des femmes. "Je suis là par solidarité avec l'épouse, parce qu'on parle beaucoup du monsieur, mais on a tendance à oublier que la victime c'est la femme", raconte une dame. "Ceux qui nous gouvernent doivent montrer l'exemple", ajoute un homme présent ce matin.
Un message qui s’adresse à tous les détenteurs de l’autorité publique. L’impasse ne peut plus être faite sur l’exemplarité d'après le collectif.
Le reportage de Louis Perin :
Le collectif Femmes en colère reste mobilisé
Le reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Laura Schintu :
Une décision qui a aussi fait réagir les politiques, notamment Philippe Dunoyer, député de la 1ère circonscription, et Marie-Line Sakilia, membre du Congrès :