Le Congrès de la Nouvelle-Calédonie doit se prononcer sur l'état d'urgence climatique

Erosion du littoral à Ponérihouen.
Déclarer l'urgence climatique et environnementale en Calédonie, à l'instar de nos voisins du Vanuatu et de la Nouvelle-Zélande. Tel est l'objet du projet de délibération qui sera examiné ce mardi 10 décembre au Congrès. Ce texte a été déposé le 11 septembre par le gouvernement Mapou avec pour ambitions de définir une stratégie calédonienne du changement climatique et de créer un "fonds de résilience" dédié au financement de futures actions.

Les îles du Pacifique sont en première ligne face aux conséquences du changement climatique mondial.  Les prévisions annoncent une augmentation continue des températures, une élévation significative du niveau de la mer et une intensification des événements climatiques tels que cyclones, vagues de chaleur et inondations.

Déclarer "l'urgence climatique"

Un projet de délibération visant à déclarer l'urgence climatique sera examiné au Congrès ce mardi 10 décembre. Pour le gouvernement Mapou, à l'initiative de ce texte déposé le 11 septembre, son adoption représenterait le premier pas vers une "stratégie calédonienne du changement climatique".

Cette stratégie implique la création d'une gouvernance spécifique à la gestion des problématiques environnementales. Sous le nom "Comité du changement climatique", son rôle serait de rassembler toutes les institutions calédoniennes (gouvernement, provinces, Sénat coutumier, Cese...), les associations et les chercheurs impliqués dans la lutte contre le changement climatique, autour d'un forum annuel.

Créer un "fonds de résilience"

Le Comité calédonien du changement climatique serait également en charge de la gestion du "fonds de résilience calédonien du changement climatique". Ce fonds devrait permettre de financer les actions de lutte contre les effets du changement climatique en recueillant des fonds nationaux, régionaux et internationaux.