Le Sport Girl Challenge, tournoi multidisciplinaire destinée aux filles de moins de 16 ans, débute la semaine prochaine à Bourail. Il rentre dans le cadre des opérations du CTOS pour développer la pratique féminine sur le sol calédonien.
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Dans une salle du comité territorial olympique et sportif, on répartit les tee-shirts que vont porter les participantes du challenge féminin à venir. La semaine prochaine, à Bourail, deux cents jeunes filles vont se retrouver pour cinq jours d'échanges et de rencontres. Des équipes de clubs et des sélections provinciales vont se mesurer les unes aux autres en rugby, basket 3 contre 3, football, handball et beach volley.
C'est la troisième édition du Sport Girl Challenge, une opération transversale, multidisciplinaire et interprovinciale, qui cherche à soutenir la pratique féminine :
« C’est super important pour nous de pouvoir remettre en place cet événement, parce que ça permet de créer du lien et pour certaines disciplines, de perfectionner la détection, pour le hand ou le foot » explique Natsumi Wainebengo, responsable du Sport Girl Challenge pour le CTOS.
Avec des événements comme le Sport Girl Challenge, le CTOS espère attirer davantage de pratiquantes dans des disciplines collectives qui évoluent pour séduire :
« On a encore un gros travail à faire sur le développement de la pratique féminine, et notamment dans le basket, on a un manque vraiment de relève, au niveau des minimes ou des cadettes. Je pense que ce type d’événement permet aussi à la discipline de pouvoir se réorienter et notamment pour le basket qui s’est réorienté vers du 3/3 » poursuit Natsumi Wainebengo.
« On va orienter justement sur de la formation et également pour ce qui est le domaine technique, que ce soit l’arbitrage, ou les éducateurs ou les entraîneurs, essayer d’avoir plus de féminines aux responsabilités. Et donc on va avoir des bourses de formation pour essayer de développer des compétences et des envies de s’investir » explique Michel Quintin, le directeur du Comité territorial olympique et sportif.
Une aide qui permettra peut-être de trouver de futurs profils comme Olivia Vaïtanaki. Le travail de la responsable du pôle espoir féminin de handball du Pacifique est salué par tous, de la fédération française aux acteurs sportifs océaniens. Elle a permis à de jeunes joueuses formées sur le territoire, comme Suzanne Wajoka, Cassidy Chambonnier ou Norah Folituu d'accéder aux équipes de France jeunes.
Le reportage de Martin Charmasson et Christian Favennec
C'est la troisième édition du Sport Girl Challenge, une opération transversale, multidisciplinaire et interprovinciale, qui cherche à soutenir la pratique féminine :
« C’est super important pour nous de pouvoir remettre en place cet événement, parce que ça permet de créer du lien et pour certaines disciplines, de perfectionner la détection, pour le hand ou le foot » explique Natsumi Wainebengo, responsable du Sport Girl Challenge pour le CTOS.
Attirer davantage de pratiquantes
Sur le territoire, les féminines représentent 38% des licenciés sportifs, une part stable depuis plusieurs années. Elles sont particulièrement actives et nombreuses sur les Îles, mais le sont moins en province Nord.Avec des événements comme le Sport Girl Challenge, le CTOS espère attirer davantage de pratiquantes dans des disciplines collectives qui évoluent pour séduire :
« On a encore un gros travail à faire sur le développement de la pratique féminine, et notamment dans le basket, on a un manque vraiment de relève, au niveau des minimes ou des cadettes. Je pense que ce type d’événement permet aussi à la discipline de pouvoir se réorienter et notamment pour le basket qui s’est réorienté vers du 3/3 » poursuit Natsumi Wainebengo.
Plus de femmes dans l’encadrement
Si du travail reste à faire pour augmenter le nombre de licenciées, un autre axe de développement est à l'étude : le renforcement des femmes dans l’encadrement. On en compte seulement cinq à la tête de ligues et de comités, au badminton, handball, judo, dans le sport scolaire primaire, et au squash. Côté cadres techniques, Cathy Gauthier en tennis de table et Catherine Gougeon-Clerté au tir à l'arc sont les uniques responsables recensées. Pour changer la donne, le CTOS a repensé son partenariat avec l’OPT :« On va orienter justement sur de la formation et également pour ce qui est le domaine technique, que ce soit l’arbitrage, ou les éducateurs ou les entraîneurs, essayer d’avoir plus de féminines aux responsabilités. Et donc on va avoir des bourses de formation pour essayer de développer des compétences et des envies de s’investir » explique Michel Quintin, le directeur du Comité territorial olympique et sportif.
Une aide qui permettra peut-être de trouver de futurs profils comme Olivia Vaïtanaki. Le travail de la responsable du pôle espoir féminin de handball du Pacifique est salué par tous, de la fédération française aux acteurs sportifs océaniens. Elle a permis à de jeunes joueuses formées sur le territoire, comme Suzanne Wajoka, Cassidy Chambonnier ou Norah Folituu d'accéder aux équipes de France jeunes.
Le reportage de Martin Charmasson et Christian Favennec