Inscrite au Mois du patrimoine de la province Sud, la 35ème édition de la journée culturelle et récréative indonésienne se déroule ce dimanche au foyer indonésien de Robinson, au Mont-Dore, jusqu’à 15 heures. Elle est organisée par l’association indonésienne de Nouvelle-Calédonie et de nombreuses animations culturelles sont proposées tout au long de la journée, dont le thème sera les arts et les divertissements indonésiens.
Les visiteurs attendus aujourd’hui peuvent aussi déguster des mets traditionnels indonésiens avec une dizaine de stands sur place. "On organise cette journée traditionnellement au lendemain de la fête de l ‘indépendance. En 1986, les membres du conseil d’administration de l’époque avaient eu l’idée de réunir la communauté autour d’un événement culturel et festif. Non pas pour fêter l’indépendance, mais pour réunir la communauté autour de la culture, détaille Thierry Timan, président de l’association indonésienne. Elle est aujourd’hui ouverte au plus grand nombre. Elle est d’ailleurs attendue par le public calédonien et de moins en moins par la communauté uniquement, puisque le métissage arrive. Comme les frontières sont fermées, on sait que les gens qui ne peuvent pas aller en Indonésie, viendront ici", ajoute t-il non sans humour.
Thierry Timan, président de l’association indonésienne :
Les précisions de Thierry Timan
Le Mois du patrimoine se poursuit jusqu'au 21 septembre. De nombreuses animations sont prévues. Concernant la province Sud, le programme détaillé est disponible en ligne. A noter par exemple: le dimanche 12 septembre à La Foa la grande Rétro-parade, avec fanfare, des véhicules et des personnages en costumes d’époque ou encore les animations du musée maritime de Nouméa pour découvrir comment vaincre l’ennui à bord des paquebots de croisière pendant les longues traversées entre la Métropole et la Nouvelle-Calédonie.
Les partenaires du Mois du patrimoine, soit une trentaine d'associations ou de structures, ont reçu une subvention de 3 440 000 francs de la part de la province Sud.
Le reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Laura Schintu :