Des questions claires et précises, quant à l’avenir économique de la Nouvelle-Calédonie. Elles ont été formulées par les acteurs d’NC Eco aux partis politiques locaux, dans leur projet de société post référendum.
Sur une dizaine d’envois, seules trois réponses ont été reçues. Celles Générations NC, du Rassemblement les Républicains et des Républicains Calédoniens.
C’est inquiétant parce que les questions posées n’étaient pas des questions pièges, c’était des questions fondamentales pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie qui concernent la vie quotidienne des Calédoniens. On avait posé des questions sur des thématiques comme la monnaie, la fiscalité, la citoyenneté, la formation et le financement (...) Avoir aussi peu de réponses est assez inquiétant.
Mimsy Daly, présidente du Medef
Trois réponses marquées par des divergences tant structurelles que fiscales et institutionnelles. Objectif des acteurs économiques : inclure la société civile dans le débat post-référendum.
On est des petits artisans, nous il faut que les gros travaux repartent car tous nos artisans sont sollicités par de nombreuses entreprises, le travail vient de la pour les artisans. Il nous faut une visibilité pour que l’on puisse redémarrer une reprise économique du territoire.
Daniel Viramoutoussamy, président de la Chambre des métiers et de l’artisanat
Les acteurs économiques saluent en revanche le discours de politique générale de Louis Mapou, dans lequel je cite "les mesures de relance envisagées convergent avec celles que NC Eco propose depuis près d’un an".
Une question reste en suspens : quel modèle de financement pour le système économique local ?
Les précisions d’Alix Madec
Le reportage d'Antoine Le Tenneur et Nicolas Fasquel