Augmenter les exportations de nickel calédonien vers la Chine pour l'aider à tenir ses objectifs environnementaux, l'hypothèse est avancée par un investisseur américain. Elle a été reprise, jeudi, à la Bourse des métaux de Londres
La Chine s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2060. "L’atelier du monde" s’est engagé à atteindre un pic de ses rejets de CO2, avant 2030. Pour atteindre cet objectif environnemental, Pékin doit réduire sa production minière et donc augmenter ses importations de nickel de Nouvelle-Calédonie, pour alimenter ses usines. La Chine est la première productrice mondiale d’acier inoxydable.
La Nouvelle-Calédonie peut remplacer l'Indonésie et livrer plus de minerai à la Chine
Comme la Chine ne peut plus compter sur l’Indonésie qui a mis en place un embargo sur ses exportations de minerai, BBG, un fonds d’investissement américain de premier plan à la Bourse de New-York, a estimé que "la Nouvelle-Calédonie, troisième fournisseur de la Chine et qui ne représente que 3 % de ses importations de nickel pourrait faire beaucoup mieux, mais qu’elle aura besoin de temps pour augmenter sa production." L’information a été reprise par l’analyste Alastair Munro de Marex Spectron, puis par la presse financière à Londres.
Le minerai de nickel de la Nouvelle-Calédonie pourrait donc prendre la place laissée vacante par l’Indonésie et contribuer ainsi aux objectifs environnementaux que s’est fixée la Chine. "La teneur en nickel des minerais est favorable à la Nouvelle-Calédonie qui bénéficie d’une bonne fréquence de navires, avec une qualité de service supérieure pour le transport du nickel vers la Chine" a estimé Hervé Thoraval, consultant en transport maritime international.
La Nouvelle-Calédonie peut remplacer l'Indonésie et livrer plus de minerai à la Chine
Comme la Chine ne peut plus compter sur l’Indonésie qui a mis en place un embargo sur ses exportations de minerai, BBG, un fonds d’investissement américain de premier plan à la Bourse de New-York, a estimé que "la Nouvelle-Calédonie, troisième fournisseur de la Chine et qui ne représente que 3 % de ses importations de nickel pourrait faire beaucoup mieux, mais qu’elle aura besoin de temps pour augmenter sa production." L’information a été reprise par l’analyste Alastair Munro de Marex Spectron, puis par la presse financière à Londres.
Le minerai de nickel de la Nouvelle-Calédonie pourrait donc prendre la place laissée vacante par l’Indonésie et contribuer ainsi aux objectifs environnementaux que s’est fixée la Chine. "La teneur en nickel des minerais est favorable à la Nouvelle-Calédonie qui bénéficie d’une bonne fréquence de navires, avec une qualité de service supérieure pour le transport du nickel vers la Chine" a estimé Hervé Thoraval, consultant en transport maritime international.