Plus qu'un effet de mode, c'est un véritable phénomène qui se crée autour du padel. Lionel Trilles, professeur de padel et de tennis au Tennis Club du Mont-Coffyn, en est convaincu vu "l'ampleur que ça prend en Nouvelle-Calédonie et partout dans le monde." Le padel est le sport de raquette à mi-chemin entre le squash et le tennis qui séduit de plus en plus de Calédoniens.
Ce sport se joue sur un court encadré de vitres et de grillages, divisé par un filet. Le padel partage des similarités avec le tennis : les balles utilisées et le comptage des points sont identiques. Cependant, les balles peuvent être jouées après des rebonds sur les parois.
"Facile dès le démarrage"
" C'est un sport ludique, qui se joue à quatre. Très facile d'accès au démarrage c'est pour ça qu'on a beaucoup d'adeptes, on rattrape les gens qui jouent au tennis et au squash", continue Lionel Trilles. " Même si on n'a jamais touché une raquette, en deux trois leçons, on touche la balle, on s'amuse, c'est très fun. Quand on a un certain niveau ça devient spectaculaire."
À Nouméa, on dénombre désormais onze terrains, contre seulement deux en juillet 2022 : quatre terrains au Mont-Coffyn, trois au Receiving, deux à l’Olympique et deux terrains à la Ligue calédonienne de tennis, au Ouen Toro. Pourtant, c'est "insuffisant" vu le nombre d'adeptes, selon Lionel Trilles.
" Il y a l'aspect sportif, convivial et social. J'ai vite vu la progression", commente une pratiquante. Et il existe une grosse communauté de joueurs de padel sur les réseaux sociaux. Ce qui permet de toujours trouver quelqu'un avec qui jouer. De nombreux groupes existent sur Facebook comme Partenaires padel, Padel tennis Nouvelle-Calédonie, Padel Nc Olympique et Receiving.... Tous regroupent entre 800 et 1 000 membres.
Face à cet engouement, de nombreux projets de construction de courts sont prévus à Dumbéa et à Païta.