Moins d’une semaine après le référendum, le bilan des résultats était naturellement au cœur des discussions de l’assemblée générale du Palika ce samedi. Le parti de libération kanak salue la poussée du Oui et réaffirme son ambition d’aller jusqu’à une troisième consultation.
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Confiance et détermination au sein du Palika. Six jours après la consultation qui a vu le score des indépendantistes bondir de plus de trois points, le parti de libération kanak se félicite de la progression du Oui à la pleine souveraineté. Selon lui, les résultats prouvent que « l’indépendance ne fait plus peur ».
Concernant les implications du Oui et du Non, « l’Etat nous a laissé en plan, il n’y a pas eu de suites » poursuit Jean-Pierre Djaïwé.
Sur la nationalité, le Palika aurait voulu avoir « la position de l’Etat en cas d’indépendance, si il y a possibilité d’avoir une double nationalité. Il n’y a que l’Etat français qui peut répondre à cette question concernant la nationalité française ».
Autant de sujets qui seront analysés lors d’une convention du FLNKS programmée le weekend prochain à Bourail.
Le reportage de Loreleï Aubry et Christian Favennec
« Nous partons pour un troisième référendum »
« Ces résultats sont encourageants. Ils viennent consolider les résultats obtenus en 2018 donc nous partons pour un troisième référendum » explique Jean-Pierre Djaïwé, membre du bureau politique du Palika. « Nous avons évoqué aussi la venue du ministre des Outre-mer, les sujets que nous allons discuter avec lui et notamment la question de l’accession du pays à la pleine souveraineté. »Des questions à régler avec l’Etat
Autour de cette question, le Palika assure que quelques contentieux devront être traités avec Sébastien Lecornu. Parmi eux, l’autorisation de l’utilisation des couleurs tricolores durant la campagne, qui selon le parti, aurait porté atteinte aux bonnes conditions du scrutin.Concernant les implications du Oui et du Non, « l’Etat nous a laissé en plan, il n’y a pas eu de suites » poursuit Jean-Pierre Djaïwé.
Sur la nationalité, le Palika aurait voulu avoir « la position de l’Etat en cas d’indépendance, si il y a possibilité d’avoir une double nationalité. Il n’y a que l’Etat français qui peut répondre à cette question concernant la nationalité française ».
Autant de sujets qui seront analysés lors d’une convention du FLNKS programmée le weekend prochain à Bourail.
Le reportage de Loreleï Aubry et Christian Favennec