Le Covid-19 a eu raison de nombreux événements culturels et sportifs, ces deux dernières années. Et les foires n'ont pas été épargnées. Du côté du rodéo, si prisé en brousse, la discipline reprend vie, après avoir été mise en sommeil pour cause de crise sanitaire.
L’UAR-NC, l’union qui fédère 6 associations de rodéo, mise beaucoup, aujourd’hui, sur la formation. Or, ils seraient une soixantaine de pratiquants en Calédonie, selon Mariella Vincent, la présidente de l’Union. "L'association de Dumbéa a d'abord fait venir les Australiens, et après avec le Covid, on n'a pas pu les faire revenir. Donc on a un petit jeune qui est allé se former en Australie. Et aujourd'hui, c'est lui qui prend un peu le relais pour faire de la formation."
A cheval sur le règlement
Autre cheval de bataille, le règlement. Le rodéo est aujourd’hui une pratique très encadrée, pour des raisons sportives, mais aussi administratives. Parmi les règles incontournables : "une tenue correcte exigée, avec chapeau, jean et chemise à manches longues fermées aux poignets".
Sans oublier les bases du règlement : "tenir 8 secondes", comment réagir en cas de "perte d'un étrier"... Beaucoup de choses sont liées à la sécurité, notamment au regard des assurances.
Le rodéo, ce n'est pas folklorique
Mariella Vincent, présidente de l'UAR-NC
Ce week-end, une quinzaine de rodeomen ont participé à cet évènement caritatif pour les Mamans roses à Boulouparis. Une première. Pas moins de 255 000 francs ont été récoltés pour les enfants.
Le reportage radio de Stéphanie Chenais
Reportage reprise des rodéos